L’été 2023 vu de Paris.

Hier, dans l’hémisphère nord [1], c’était le jour le plus long de l’année. Enfin, nous voilà partis pour la redescente de ces journées absurdes, ensoleillées à l’excès.

Ce devait être la fête de la musique, elle a été estompée dans l’actualité par l’explosion du beau pavillon situé à gauche du Val de Grâce et des immeubles attenant.

Sur les chaînes d’information, on voyait les pompiers, les ambulances, les passants égarés devenus subitement témoins, les périmètres de sécurité, les recherches. Tout tournait en boucle. Les commentaires allaient bon train et moutonnaient à l’infini sur ce malheur dont les causes étaient encore inconnues quoique subodorées, le gaz peut-être ? La fumée noire se répandait dans le ciel parisien.

Puis, vers le soir, France 2 a diffusé un concert que j’ai jugé affreux, où des quantités de gens s’agitaient. France 5 a donné un documentaire assez ennuyeux et vieillot sur Flaubert qui mérite mieux.

En Ukraine, c’était toujours la guerre. Son cortège d’horreur et d’explosions, ses inondations, ses morts, les menaces et les menées de Poutine. Discours et armes circulent, laissant toujours ouverte une possibilité à ce qu’elle (la guerre) s’échappe hors de l’Ukraine.

Plus je vieillis, plus je trouve le monde désespérant : une si belle planète, bousillée par l’humanité, sa cupidité et sa prétention.

Pendant un bon moment, histoire de m’évader du présent, j’ai regardé des photos prises du temps où j’allais chaque année en Chine. Je me promenais dans la beauté merveilleuse de paysages, de villages et de villes, de rivières et de montagnes. On trouve le récit de ces voyages sur ce site, dans la rubrique Espaces (Série de onze voyages La Chine au ras des yeux). .

Ce matin, par bonheur, il pleut.

Après la Chronique d’un printemps, en 2020, j’entame peut-être celle d’un été. Mais sait-on jamais l’avenir ?

Notes

[1Les coordonnées GPS de la ville de Paris sont les suivantes : 48° 51′ 23.81″ Nord et 2° 21′ 7.999″ Est.