Envie de changement Le Joli Mai, 1

J’ai envie de changer.
J’ai envie que ça change, qu’on sorte de cette pétrification vaseuse du confinement, du virus, des statistiques, de la grogne et de la méfiance comme principe de société, et de tout ce bazar mondial où s’agitent Trump, Xi et Cie, dans lequel se dessine un avenir numérisé à mort.

Faute de mieux, sur ce site, je change :

 de titre : « Chronique d’un printemps » était un clin d’œil à Chronique d’un été, de Jean Rouch (1960), c’est désormais un hommage à Chris Marker, à qui j’emprunte pour un moment, Le Joli Mai [1].

 de rythme : quotidien ? Pas forcément : à Blandans, RV au 10 mai, évidemment, peut-être avant ; à Paris, même jeu pour le 11. Il y a des chances que j’écrive avant mais j’en ai marre de rendre compte régulièrement de l’attente.

En prime, la bande annonce du Joli mai.

C’est le Paris des Années Soixante, on sortait d’un sérieux étouffoir, avec les sacs de sable devant les commissariats, les tortures, les dénonciations et encore le Vel d’Hiv, on sortait de la Guerre d’Algérie.

Notes

[1Le Joli Mai, Chris Marker, Pierre Lhomme, film documentaire, 1963, commentaire dit par Yves Montand.