Terrain de jeu

La Syrie, c’est l’Espagne dans les années Trente, la Corée dans les années Cinquante, le Biafra dans les années Soixante, la Yougoslavie dans les années Quatre-Vingt-Dix - et bien d’autres terres dévastées et de peuples massacrés sur tous les continents -, un sinistre terrain de jeu pour les marchands d’armes ou de pétrole , les dictateurs apprentis ou confirmés et les politiciens avides qui leur servent de paravents. Le monde étant routinier, c’est à Vienne, une fois encore - on y a de bons souvenirs, de juin 1815 à juin 2015 -, que les diplomates font mine de tenter de régler les problèmes, c’est-à-dire de les déplacer. .
Pendant ce temps, les populations meurent sur place ou meurent sur le chemin de l’exil.

L’espèce Homo au Museum
HP