J’ai mis environ un quart d’heure à entrer dans la mise en scène d’Alvis Hermanis, dont j’avais lu qu’elle était controversée, le temps de comprendre comment Faust, ici, n’était plus traité comme une légende de la Renaissance, immortalisé par Goethe, mais comme l’histoire de notre temps : ici, l’affaire est mondialisée, Faust, c’est l’humanité tout entière, dans ses aspirations, ses désirs, ses folies, ses regrets, ses lâchetés, et l’entraînement irrémédiable du temps qu’il s’efforce de (…)
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