Antisémitisme

13 articles

  • Laideur du paysage 4 « Atmosphère, atmosphère... »

    J’ai fini le magnifique Retour à Lemberg, de Philippe Sands , dans une sale atmosphère. C’était dur, invraisemblable, presque irréel, de lire, à travers l’histoire d’individus pris dans cette tragédie, les effroyables massacres de la Solution finale pendant le IIIe Reich, mêlés à la construction des notions du droit international discutées et utilisées au Procès de Nuremberg (crimes contre l’humanité, élaboration de la notion de génocide), entre deux infos d’aujourd’hui.
    Avant-hier, les (...)

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  • Au fil de la semaine Les jours se suivent et ne se ressemblent pas ?

    Il fait très beau depuis plusieurs jours, il faisait beau samedi dernier, et pourtant ce fut encore, sur le plan politique, une samedi très moche.
    Le Samedi 16 février
    Les « gilets jaunes » sont revenus - 41.000 selon la police - , ils se sont une fois encore exhibés dans la rue, ont empêché par le climat de hargne qu’ils déploient, les 65 millions d’autres gens de profiter de la liberté de la rue, des routes et des ronds points, ils ont encore une fois été étaler leur colère (...)

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  • « J’accuse », un film de Roman Polanski, 2019 1. Le film

    Un film sérieux, beau et triste
    J’ai tenu un séminaire d’analyse de film pendant plus de vingt ans (1978-2001), j’en rappelle le B.A, BA : on ne parle pas d’un film sans l’avoir vu. Aussi, après mon récent écœurementdevant les menéers féministes au Champo pour empêcher la projection, je suis allée voir J’accuse, malgré une pluie battante et froide sous laquelle il fallait patauger entre Edgar-Quinet et Les Sept Parnassiens. Aujourd’hui, je parle du film, Lion d’Argent à Venise. Dans la (...)

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  • « J’accuse », un film de Roman Polanski, 2019 3. L’homme et l’œuvre, un très faux problème

    Tournant dangereux
    Je commence à en avoir marre de ce faux problème de « L’homme et l’œuvre », qu’on sort partout en ce moment et qui, avec un faux air intellectuel, sert de gourdin pour assommer J’accuse.
    Quand j’ai mis sur pied mon séminaire d’analyse de film en 1978, le problème de l’homme et l’œuvre si bien brandi dans la nouvelle affaire Polanski n’existait tout simplement pas : la sémiotique et le structuralisme dominaient absolument depuis les années Cinquante et suivantes, la (...)

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  • « Quarante jours d’errance » Chronique d’un printemps, 49

    Paris, samedi 2 mai 2020
    Ce fut hier une étrange journée, on s’envoyait des photos de muguet. Des vrais, ou des faux, humoristiques mais qui ne faisaient pas rire. Le confinement traîne en longueur avec son cortège de fausses nouvelles, les gens ont l’air de ne plus savoir s’ils préfèrent le confinement ou le déconfinement. Sur les videos échangées, des chiens soupirent de devoir aller pisser sans arrêt.
    L’après-midi se passe pour moi dans les couloirs de la France Libre, à Londres. (...)

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  • Des Frères Goncourt au Prix Goncourt, Journal des Goncourt, 7

    De la mort de Jules le matin du 20 juin 1870 à la mort d’Edmond le 16 juillet 1896 -, vingt-six ans et vingt-six jours se sont écoulés. Si leur vie commune a duré les trente-neuf ans de la vie de Jules, ils ne sont devenus inséparables que pendant vingt-deux ans, en gros à partir de 1848, année de révolution à laquelle ils s’intéressent, année du baccalauréat de Jules et de la mort de leur mère.
    On imagine le vide des jours d’Edmond sans Jules : dans les six premiers mois de 1870, Jules (...)

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