Richard Strauss

9 articles

  • Les mondes de Thomas Pavel Notes sans forme

    Au sujet d’un cours de Thomas Pavel, professeur invité, Collège de France, printemps 2006
    J’ai connu Thomas Pavel par sa période « dure », le temps d’Univers de la fiction (Univers de la fiction, Paris : Seuil, coll. « Poétique », 1988), à la forme précise et coupante, presque hostile pour le lecteur, héritage des beaux jours de la dictature du structuralisme. Pour lui, j’avais fait l’effort, ce que je n’ai pas fait à l’égard de tous les auteurs. Ce que j’ai aimé chez lui, c’est qu’il (...)

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  • Retour d’orgie 2 Salomé / Fidelio

    La musique ne se raconte pas, ça s’entend, ça se vit. Je donne ici juste quelques indications et rappels de mise en scène qui m’ont plu à l’Opéra de Vienne.
    Salomé, le 8 juin 2015
    Salomé, la machine fatale du désir contrarié, construite par Richard Strauss de manière étourdissante et sans faille, crescendo, s’est déroulée pendant 1 heure 50, dans une mise en scène sobre, et un décor où la grille du cachot souterrain de Jochanaan ( magnifique Wolfgang Koch) occupait le premier plan (...)

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  • Rattrapage express

    Ma « rentrée » parisienne en trente lignes. Avec retard. Juste quelques éclats, histoire de reprendre un peu la main avant de foncer dans le dur du Festival d’Automne.
    De la musique surtout. Les plaisirs de septembre, à la Philharmonnie ; comment dire Andris Nelsons arrivant presque en courant, si jeune, heureux, dynamique, à la tête du Boston Symphony Orchestra, pour bisser la dernière partie, enthousiasmante, de la splendide symphonie n°10 de Chostakovitch ; la surprise de trouver un (...)

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  • Capriccio, Richard Strauss Opéra de Paris

    La soirée d’hier à Garnier (25 janvier) était bien décevante. La mise en scène de Robert Carsen pour Capriccio date de plusieurs années, elle est toute en redondance - l’opéra dans l’opéra, les coulisses dans les coulisses, les colonnes et les ors tarabiscotés de Garnier dans les colonnes et les ors tarabiscotés de Garnier, la fiction dans la fiction - et elle répète à satiété l’idée que Richard Strauss a esquissée dans le livret mais non dans la partition qui est un merveilleuse (...)

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  • La vengeance se mange brûlante Elektra (1909), Richard Strauss, Philharmonie de Paris

    Vendredi 15 décembre : la Philharmonie est pleine comme un œuf, le public enserre l’Orchestre Philharmonique de Radio France qui lui-même, étant donné le nombre des musiciens et la diversité des pupitres, remplit entièrement le plateau dans un harmonieux demi-cercle disposé sur plusieurs rangs, chaleur brillante des cuivres et éclat argenté des instruments, chaleur des bois, minceur des cordes, majesté des harpes, des percussions et tambours. J’ai pris cette photo en vitesse avant (...)

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