De guerre lasse
Jingle Bells
L’année 2024 va finir, et je n’ai pas écrit depuis plusieurs semaines. Il faut dire que les nouvelles de chaque jour sont peu tentantes ( à part la libération de Paul Watson que le Japon voulait juger et punir pour pouvoir continuer à chasser les baleines.).
Le « Joyeux Noël » est depuis longtemps noyé dans la consommation et les souvenirs figés et mythiques de la famille et de l’enfance.
D’un bout à l’autre de la planète, on se tue, on se menace, on brandit ses armes et ses appuis humains ou divins. Attention, je vais te pulvériser, et en attendant, je te réduis en esclavage, crimes de guerre ou génocide sur tous les continents . C’est vomitif et fatigant à l’excès.
Quant à la politique française, elle est lassante, par l’incapacité et la prétention des députés qui ne visent qu’à brandir leurs « lignes rouges » et affirmer leur ego à très courte vue.
Cascade d’erreurs, de la dissolution aux élections, d’un front républicain mal torché à la censure, que de sottise, que de ridicule, que de temps perdu.
Bien commun ? Notion disparue.
On verra, en 2025, dans quelle mélasse (dérivée de Mélenchon ?) nous serons entraînés.
J’ai fini depuis un bon moment les mémoires de Werner Herzog, cinéaste et auteur génial mais finalement fatigant par sa recherche maniaque des situations souvent mortifères et tendues à l’extrême par la démesure des personnages, vrais ou imaginaires.
Du reste du monde, climat, énergie, biodiversité, etc. rien à dire de plus qu’une angoisse certaine. Une vraie lassitude.
D’ici janvier j’aurai sans doute réussi à finir ma nouvelle lecture, Bertrand Tavernier. Mémoires interrompues (Actes Sud, novembre 2024).
Et d’ici là, eh bien, on verra... formule pour temps de crise.