Bob Dylan
Je suis enchantée de la nouvelle : l’attribution du Prix Nobel de littérature à Bob Dylan.
J’y reviendrai peut-être. Avec une photo, mais laquelle choisir, dans toute une vie. Celles où il est si jeune, celle où il est avec Ginsberg, avec Joan Baez, une plus récente, une actuelle, à voir... Dylan, c’est les yeux, mais aussi les oreilles, la tête, le coeur etc. À chacun son Bob Dylan. Merveilleusement multiple.
Pour l’instant, c’est juste la joie de penser que dans notre monde rétréci par la haine, la bêtise, la violence, ce sont la poésie, la liberté, l’indépendance de cet auteur original, qui ont été couronnées.
J’avais dit cet été le bonheur que j’avais eu à lire la biographie établie par François Bon. Je persiste et signe.
Grâce à la caisse de résonance du Nobel, on va pouvoir réentendre les disques de Bob Dylan, relire sa poésie, souhaiter que le monde d’aujourd’hui, comme lui l’a toujours fait, fabrique à nouveau, avec audace, avec mélancolie, des projets, des partages, des folies, dans l’esprit de son œuvre.