2014 Bilan en forme tragique
Sur les radios et les chaînes de télé, tout le monde y va de son bilan de l’année écoulée.
Je pourrais mettre de jolies photos rappelant de bons souvenirs, mais je ne suis pas de bonne humeur : comment l’être ?
– entre les bancs publics prisonniers du misérable conseil municipal d’Angoulême,
– les excités de la réduction des coûts qui ne rêvent que de sous-payer les gens ou les jeter à la porte,
– les appels à sortir de l’espace Schengen émis par ceux qui président aux destinées de l’UMP,
– les bien-pensants avec les petites filles en rose et les petits garçons en bleu,
– les réductions des crédits et des structures pour secourir les petits bateaux chargés de réfugiés en Médierranée,
– ceux qui coupent la tête de ceux qui n’ont pas les mêmes idées qu’eux,
– etc.
Bref, toute cette salopeie de soi-disant protection, de fermeture, de méchanceté ordinaire et extraordinaire, de dédain ou de haine à l’égard des êtres humains.
Un autre jour, on sera peut-être déjà en 2015, et je serai peut-être optimiste : je repenserai à Philae et Rosetta. À la musique. Aux humains qui ont de la considération les uns pour les autres.