Vienne

6 articles

  • Retour d’orgie 2 Salomé / Fidelio

    La musique ne se raconte pas, ça s’entend, ça se vit. Je donne ici juste quelques indications et rappels de mise en scène qui m’ont plu à l’Opéra de Vienne.
    Salomé, le 8 juin 2015
    Salomé, la machine fatale du désir contrarié, construite par Richard Strauss de manière étourdissante et sans faille, crescendo, s’est déroulée pendant 1 heure 50, dans une mise en scène sobre, et un décor où la grille du cachot souterrain de Jochanaan ( magnifique Wolfgang Koch) occupait le premier plan (...)

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  • Vienne-Budapest Quelques photos prises du train

    Voici un mini-album de photos prises du train qui nous a menés de Vienne à Budapest. Banales. En les prenant, je pensais (en toute modestie et sans doute plus de hasard) à des photos de François Maspero prises au cours de son voyage des Balkans, le quotidien, pas l’exotique, paysages qui disent à la fois beaucoup et rien. Qui sont juste là. Nous passons trop vite.
    À Vienne, le train partait de la Westbahnhof (la Gare de l’Ouest), claire et fonctionnelle comme un aéroport, contrôles et (...)

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  • Terrain de jeu

    La Syrie, c’est l’Espagne dans les années Trente, la Corée dans les années Cinquante, le Biafra dans les années Soixante, la Yougoslavie dans les années Quatre-Vingt-Dix - et bien d’autres terres dévastées et de peuples massacrés sur tous les continents -, un sinistre terrain de jeu pour les marchands d’armes ou de pétrole , les dictateurs apprentis ou confirmés et les politiciens avides qui leur servent de paravents. Le monde étant routinier, c’est à Vienne, une fois encore - on y a (...)

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  • Victor Puiseux, 5. Lorsque l’enfant paraît.

    Louis-Victor (1783-1858), le deuxième des trois fils de Jean-Louis Puiseux, et que sa famille appelle curieusement Alexandre, est le père du mathématicien à la mémoire de qui je tente de fabriquer un cadre, une « atmosphère » à l’aide des générations qui l’ont précédé. Ce Louis-Victor, né entre Jean-Baptiste, percepteur à Argenteuil, et Jean Baptiste Victor, qui fiche le camp à Cuba, fait une carrière de receveur des contributions indirectes.
    Le retour des contributions indirectes
    Pour (...)

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  • Victor Puiseux, 9. Questions sur une pointe

    Tour d’horizon
    Je retrouve Victor sur la plus haute pointe du Pelvoux, le 9 août 1848 .
    Pour moi, atteinte d’un vertige affreux sur le moindre escabeau, résolument adepte de l’alpinisme devant les chaînes de télé genre Trek ou TV 8 Mont Blanc, mais toujours désireuse de « cadrer » Victor de l’extérieur, c’est moins la réussite d’une « première » et la date de l’ascension (le 9 août 1848), que l’année qui fait « tilt », 1848, et je profite de ce moment de solitude pour poser quelques (...)

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  • Un spectacle sans public reste-t-il un spectacle ? Le joli Mai, 10

    Malheureuse année Beethoven, 250e anniversaire de sa naissance, où toutes les salles du monde avaient programmé depuis des mois, des années, l’œuvre entière du compositeur. Cela aurait dû être un vrai bonheur que le virus a saccagé par la mesure de confinement qui a annulé tous les concerts et opéras depuis le 17 mars.
    Privée de musique en vrai (en novlangue, on dit en « présentiel »), je traîne souvent sur Mezzo, à la recherche des sonates ou des quatuors, malgré le son déplorable des (...)

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