Tchekhov, on croit connaître : c’est la mélancolie de la Russie profonde, avec ses personnages désireux et malheureux, velléitaires et entêtés, égoïstes et déçus, décevants et touchants, refusant la passivité dans laquelle ils se plaignent d’être englués. Ce sont les problèmes de famille, d’argent, les jalousies, les menus triomphes à la fois lâches et vaniteux, les espoirs qui s’usent, les paralysies. Parfois, pour peu que la mise en scène soit statique, à les voir s’ennuyer, on (…)
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