Le 6 décembre 1941, nous étions à Blandans, j’ai eu neuf ans, et ma sœur Claudine avait composé pour moi un poème en vers libres, je me souviens du début et de la fin :
Hélène était assise, Triste et désemparée, Passant sa petite main Sur son front dévasté
Suivaient quelques vers, la description d’une anxiété, d’une sorte de solitude, qui se terminait ainsi :
Qu’Hélène se rassure, Nous avons tous pensé à son anniversaire !
La famille - Bonne Maman, Maman, Tante Paulette, Claudine (Paulette était absente), (...)
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