Bernard Condominas

3 articles

  • Verdi, Don Carlos, dans la version originale de 1867. Opéra Bastille, dimanche 22 octobre 2017

    Pourquoi serais‑je indiscret quand mon silence ne peut lui causer de douleur, qu’il lui en épargne peut-être ? Pourquoi le réveiller afin de lui montrer le nuage orageux suspendu sur sa tête ? Le marquis de Posa, Don Carlos, Schiller, Acte IV, Scène 6
    Oui, j’ai vu LE Don Carlos dont parle toute la presse. Oui, comme tout le monde, j’ai été enchantée par la beauté indiscutable des voix. Pendant plusieurs jours - et encore maintenant -, j’ai été très impressionnée et travaillée par ce (...)

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  • Bernard Condominas, un chevalier des Arts et des Lettres

    Bernard Condominas nous a quittés dans ce beau mois de mai.
    Qui sait, un jour, je parlerai de lui davantage, mais peut-être pas, je le connais depuis si longtemps que cela est difficile et réducteur. Peut-être que je mettrai les textes que quelques-uns de nous ont dits lors des cérémonies qui ont ponctué son inhumation.
    Ce serait l’occasion de parler de son activité, constante, souvent secrète, intime, de création artistique, qu’il menait de pair avec celle de directeur éditorial des (...)

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  • Bernard

    Je ne me sens pas l’envie d’enfermer Bernard dans une longue chronique : bloqué, il l’a trop été dans les dernières années de sa vie, après l’AVC dont il a supporté les séquelles avec un courage sans borne et une gentillesse infinie, que son regard offrait aux visiteurs.
    Il demeure pour moi cet homme charmant, un peu insaisissable parce que multiple, avec son esprit nuancé, si attentif aux autres, aux variations, aux assonances ou aux dissonances du temps ; son humour, son rire ; son (...)

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