Wolfgang-Amadeus Mozart
7 articles
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Cinéma et Opéra : trois soirées pour un ménage à trois
« Cinéma et Opéra : Trois soirées pour un ménage à trois », in Revue du Cinéma, Image et son, n° 430, septembre 1987, p. 84-89.
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Les mondes de Thomas Pavel Notes sans forme
Au sujet d’un cours de Thomas Pavel, professeur invité, Collège de France, printemps 2006
J’ai connu Thomas Pavel par sa période « dure », le temps d’Univers de la fiction (Univers de la fiction, Paris : Seuil, coll. « Poétique », 1988), à la forme précise et coupante, presque hostile pour le lecteur, héritage des beaux jours de la dictature du structuralisme. Pour lui, j’avais fait l’effort, ce que je n’ai pas fait à l’égard de tous les auteurs. Ce que j’ai aimé chez lui, c’est qu’il m’a montré que les (...) -
L’Embarquement pour Cythère
La famille Portier, sa villa, son jardin d’hiver, ses miroirs, ses silences. Roman en ligne.
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« Pars pour la Crète ! Ah ! Ah ! Ah ! » septembre 1985
C’est une très vieille histoire, d’il y a presque trente ans. La Crète ? Ce devait être un voyage à deux, en amoureux, mais l’amoureux m’a plaquée trois mois avant et je suis partie toute seule. "Pars pour la Crète, pars pour la Crète, que rien ne t’arrête, ah ah ah ! »Nous avions déjà fait de très beaux voyages en Méditerranée, la Tunisie, la Sicile, le Maroc. Je me suis trouvée, seule, pâle copie d’Ariane à Naxos au bord d’une mer, dans une île. Où veillait une forteresse ruinée, vénitienne et turque. J’ai (...)
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Retour d’orgie 2 Salomé / Fidelio
La musique ne se raconte pas, ça s’entend, ça se vit. Je donne ici juste quelques indications et rappels de mise en scène qui m’ont plu à l’Opéra de Vienne.
Salomé, le 8 juin 2015
Salomé, la machine fatale du désir contrarié, construite par Richard Strauss de manière étourdissante et sans faille, crescendo, s’est déroulée pendant 1 heure 50, dans une mise en scène sobre, et un décor où la grille du cachot souterrain de Jochanaan ( magnifique Wolfgang Koch) occupait le premier plan d’un palais (...) -
Mozart/Castellucci, Don Giovanni Salzbourg, 2021
Samedi 7 août, 22h40, Arte : en direct de Salzbourg avec un léger différé, Don Giovanni, musique de Mozart, livret de Da Ponte, mise en scène de Romeo Castellucci, est entré dans mon salon, par le grand écran de ma télévision.
Quatre heures après, j’ai été débarquée sur mon canapé, complètement terrassée, comme si j’avais assisté pour la première fois à la représentation de ce dramma giocoso en 2 actes, qui commence par le meurtre du Commandeur par Don Giovanni, et finit par la mort du même Don Giovanni (...)