L’été 23, à propos du temps qui passe

Non, je n’ai rien à dire d’intelligent ou de personnel à propos de cet été qui passe, et qui recèle tant de dangers, réalisés ou en attente, dans le vaste monde. Ce que j’écrirais serait une suite de diverses jérémiades sans intérêt. Chaînes de télé et médias en débordent.

Je lis L’Impitoyable aujourd’hui (Emmanuelle Loyer, Flammarion, 2022). La littérature, dans cet ouvrage est le matériau central ; cette brillante historienne, écrivain et professeur à Sciences Po, l’a écrit pendant un temps récent de sidération, le confinement dû au Covid ; elle met sous son regard et sous celui du lecteur des romans des XIXe et XXe siècles, qui ont rendu compte des bouleversements - destructeurs et constructeurs - de ces deux siècles. Pour l’instant, je la regarde construire son ouvrage.
Quand j’aurai fini, j’aimerais en faire un petit compte-rendu, car elle touche, non seulement à un thème passionnant, mais à des ouvrages que je connais relativement bien.