De la République à l’Alma

Les journaux ont oublié les Nuit debout. De la Place de la République, ils se sont déplacés au bord de l’eau, ils surveillent les jambes du zouave, le corps du zouave, la culotte du zouave.
Le zouave, appuyé sur sa jambe gauche, regarde et commence à marcher vers la droite.
Peut-on se fier au zouave du Pont de l’Alma comme baromètre politique ?

Noyés, englués, gribouille, grisouille : les mouvement sociaux perdurent, s’émiettent et s’enlisent, des défilés mouillés et des gens maussades ou résignés. « On s’ennuie de tout, mon ange, c’est une loi de la nature, » disait Valmont à la Présidente de Tourvel dans Les Liaisons dangereuses, avant d’ajouter le célèbre « ce n’est pas ma faute » de la lettre 141.. À quoi bon se battre pour une loi, que peu de gens ont lue vraiment et qui, de toute façon, sautera l’année prochaine lors de l’alternance prévisible, au profit de qui d’ailleurs, cela reste une donnée imprévisible.

Le Zouave du Pont de l’Alma 4/6/16

À très vite, ça fait un moment que je n’ai pas écrit, et heureusement j’ai eu beaucoup de choses intéressantes à lire, à penser, à voir, à vivre.