Blandans, lundi 22 avril 1940
À la maison, comme dans toutes les campagnes de ce temps, on fonctionnait beaucoup à coup de proverbes. Il y en avait pour toutes les saisons, toutes les situations. Prévoir le temps, scruter le ciel, guetter le vent, la couleur du ciel à l’aube ou au couchant (« Les rougeurs du soir font sécher les toits », « Les rougeurs du matin font tourner les moulins »), étudier les nuages en forme de « rasure », une mince couche de cirrus à l’ouest annonciatrice de (…)
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