Richard Wagner

24 articles

  • Dijon, à nous deux ! Ring 2013

    5 et 6 octobre 2013
    Cet automne, j’ai mélangé deux Dijon, images et temps, celui des trois années que j’y ai passées entre 1950 et 1953, où j’étais étudiante, et celui qui, en cette année 2013 s’est fait le cadre d’un Ring compressé en deux jours. Du premier, j’ai surtout rencontré un cadre vide et bien léché, comme passé avec un produit décapant, genre jex-four, j’en dirai un mot plus bas, et le second, le présent, m’a fourni une étonnante expérience musicale : il m’a permis de et (...)

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  • Les mondes de Thomas Pavel Notes sans forme

    Au sujet d’un cours de Thomas Pavel, professeur invité, Collège de France, printemps 2006
    J’ai connu Thomas Pavel par sa période « dure », le temps d’Univers de la fiction (Univers de la fiction, Paris : Seuil, coll. « Poétique », 1988), à la forme précise et coupante, presque hostile pour le lecteur, héritage des beaux jours de la dictature du structuralisme. Pour lui, j’avais fait l’effort, ce que je n’ai pas fait à l’égard de tous les auteurs. Ce que j’ai aimé chez lui, c’est qu’il (...)

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  • Le Sel de la Terre A propos d’un film de Wim Wenders

    On trouve le résumé du film et du projet de Wim Wenders et l’histoire de son sujet, le photographe Sebastiao Salgado, dans tous les journaux de sa semaine de sortie en France (14 octobre), sans compter les articles parus au moment de Cannes, où le film de Wenders et de Julian Ribeiro Salgado (le fils du photographe) a reçu 3 prix de la section Un certain regard. J’indique ici juste le tout petit mouvement de mes pensées au cours du visionnement de ce film. J’y allais avec sympathie : Wim (...)

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  • Romeo Castellucci Impressions

    En 4 ans, je n’ai vu, hélas, que trois œuvres de Romeo Castellucci : sa mise en scène de Parsifal au Théâtre de la Monnaie en 2010, The Four Seasons Restaurant au Théâtre de la Ville en 2013 et dans ce même lieu, Go down, Moses, il y a trois jours. J’ai manqué Sur le concept du visage du fils de Dieu : la pièce avait fait descendre dans la rue les intégristes cathos parisiens, qui, comme à l’accoutumée, et sans avoir rien vu, criaient au blasphème et voulaient interdire le spectacle ; (...)

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  • Ce n’est pas un poisson d’avril...

    Sur RFI, il y a moins d’une heure, j’ai entendu une nouvelle ridicule, j’ai cru que c’était un des poissons d’avril dont les chaînes encore parfois s’offrent le luxe, vérification sur la toile. Hélas, c’est une histoire vraie.
    La voici : le métropolite de Novosibirsk est allé voir Tannhaüser à l’opéra de la ville. Il a vu des scènes qui l’ont offensé, lui et ses sentiments religieux, dont une sorte de grand tableau vivant montrant quelques-unes des activités de Vénus et de ses aimables (...)

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