« Pars pour la Crète ! Ah ! Ah ! Ah ! » septembre 1985

C’est une très vieille histoire, d’il y a presque trente ans. La Crète ? Ce devait être un voyage à deux, en amoureux, mais l’amoureux m’a plaquée trois mois avant et je suis partie toute seule. "Pars pour la Crète, pars pour la Crète, que rien ne t’arrête, ah ah ah ! » [1]Nous avions déjà fait de très beaux voyages en Méditerranée, la Tunisie, la Sicile, le Maroc. Je me suis trouvée, seule, pâle copie d’Ariane à Naxos au bord d’une mer, dans une île. Où veillait une forteresse ruinée, vénitienne et turque.
J’ai occupé le temps à penser à un projet de roman un peu triste, auquel je suis restée fidèle pendant près de trente ans. C’est L’Embarquement pour Cythère, on peut le lire sur ce site. J’en ai fait l’ébauche cet été là, et ses héros, Octavio, Yves qui s’est d’abord appelé Sylvestre), ont un côté velléitaire, amoureux de leur malheur. Ce texte n’est donc pas un voyage au sens propre du terme, mais le journal d’une idée ou d’un projet, qui m’ a tenue longtemps dans un espace imaginaire avant que je m’en sépare. J’y ai enterré l’ex bien- aimé et je l’ai remplacé par une chose à faire, ce n’était pas si bête, après tout.

16/26 septembre 1985, préparatifs d’une cérémonie

16 septembre 1985.

La laideur insensée des « bungalows », bâtisses dans l’allée qui conduit à la plage, va avec celle des gens qui sont dedans. Grasses floraisons mâles et femelles.

Je songe à m’organiser. Il faudra aller en car sans doute à la Canée et à Héraklion.

Pour le reste, quelle entreprise. D’ailleurs tout ceci est une sorte de point d’orgue monstrueux à cette période de deuil blanc, peut-être même j’en suis sortie à cause de ces vacances apparemment mal engagées, au bord de la mer. J’ai horreur de l’eau et des plages. Donc je reviens à moi, à moi et à mon roman. Est-ce vraiment ce que je dois faire ? Sinon, comment justifier ce séjour, je n’aime ni le bronzage, ni l’eau, ni rien suffisamment : c’était les vacances de JJ, pas les miennes, j’en hérite parce que nous avons rompu notre relation et qu’il n’a plus voulu passer ses vacances avec moi. Nous étions « fâchés », comme on dit mais au bout de plusieurs mois de silence, moi, j’ai gardé la destination et l’idée, lui, qui sait ?

Demain je serai donc peut-être devenue une personne écrivant un roman, un deuxième roman. Profiter de ce que j’ai eu le premier édité. J’aurai pris du papier, j’aurai trouvé comment, par où, pourquoi, commencer, j’aurai relu ce qui existera.

C’est parti d’une vague forme, une idée, il y a quelques mois, sur le grand escalier de l’hôpital de Toulon, où j’avais accompagné Dominique G. qui allait se faire faire un vaccin contre la fièvre jaune puisqu’elle partait pour la Jamaïque. Je l’attendais et je regardais la baie à mes pieds, elle était magnifique sous le soleil, et je pensais aux Iles comme cadre un peu mythique, à une histoire qui se déroulerait là-bas, d’un amour perdu.

Comment on survit à la perte d’une personne aimée a toujours été un de mes problèmes. C’était déjà le problème des Cerisiers de l’autre monde. Un problème qu’on peut toujours reprendre. On passe sa vie à perdre et à refaire. Cet hiver (1984), j’ai écrit un petit morceau, isolé, Delphine et ses ours, mais comment l’intégrer avec les Iles ? Et qui est Delphine, d’ailleurs ? Pas moi, en tout cas, je n’ai plus envie de me mettre intégrale dans un roman comme j’ai fait plus ou moins dans Les Cerisiers. Envie de fabriquer, de donner corps, de faire des personnages qui soient eux et pas moi.

Un moment dans les mois précédents, j’ai eu l’idée d’écrire les souvenirs d’une machine à écrire, qui deviendrait amoureuse soit de la personne qui l’utilise, soit des personnages qu’elle suscite, noir sur blanc, car elle a l’impression qu’elle les conçoit, les fabrique.

Les gens de la plage et de l’hôtel sont plutôt laids, en tout cas pas attirants ; ce qu’il y a de très curieux dans ce lieu, c’est qu’il n’y a rien qui rattrape rien : la plage est immense mais sale, les touristes peu nombreux mais hideux, la route n’est pas loin (commode) mais bruyante, il n’y a pas de maison, sauf une, devant mon balcon, mon balcon serait bien sauf qu’il est devant cet HLM miniature, et qu’il sent la cuisine, et en plus, il fait gris, mais ça, c’est plutôt drôle, tous ces crétins (moi comprise) qui viennent bronze, : rien, les monts sont hérissés de nuages noirs et la mer fait un bruit infernal, dur et d’un rythme industriel, tout en étant proprement superbe. Je suis comme dans mon roman (Les Cerisiers) où je languissais sur la plage avant d’entrer dans la grotte. À la grotte, à la grotte, ça rime avec Charlotte. Ras le bol, j’ai du mal à me dépêtrer. Couvrir du papier. Baver, délayer, ne rien dire, repos des neurones qui crachotent au ralenti leurs petites connexions.

Écrire couchée, sybarite à congé payé.

Un roman qui avorte, c’est comme une thèse qui arrête, on ne sait pas quoi en faire. Les morceaux que j’ai sous les yeux sont plutôt bons, mais je n’arrive pas à les accrocher, soit ensemble, soit à un projet général. Ce que je dois faire ici, c’est prendre un parti.

C’est-à-dire

1/ Repartir à zéro, mais cela s’appelle-t-il « repartir », ou n’est-ce pas plutôt s’arrêter, cas auquel cet hôtel est à se flinguer, il n’est supportable que s’il est accoucheur.

2/ Trouver le fil majeur qui va accrocher le projet très ancien d’un grand tableau de Velazquez, la Reddition de Breda, de la fièvre d’un jeune homme, je traîne le prénom de Sylvestre, sorti de rien, dans un hôpital tropical, etc avec le problème d’un récit, celui de S. oubliant et Delphine et la fille sans nom à la poursuite de Céphise, mais je ne sais pas qui c’est, juste un prénom, Songe, songe, Céphise etc.

3/ Garder Céphise ou la bazarder

4/ Garder Céphise et l’intensifier, en la chargeant du personnage de Vélasquez. Céphise, ce serait l’écrivain invisible, la « cause » du roman, mais c’est bien intello, tout ça.

Tout foutre en l’air. Arrêter d’écrire ? Et cependant, je ne me résous pas, car il m’a bien plu d’inventer des personnages, de rendre des lieux, des sentiments, des atmosphères, bref de créer.

Mais là. Mais là, et sinon, quoi faire. Le défilé des Allemands, tout à l’heure, se rendant au souper à 7 heures moins 5 ! Mein Gott ! Vergiss mein nicht, et tout et tout. Ils sont incapables d’adapter leur horaire habituel à la Crète. La force des habitudes. Ils déballent leurs fromages fondus en petits paquets plastiques. J’ai moins envie que jamais de me lier avec âme qui vive.

17 septembre 1985.

Question 1/roman évasion 2/ roman poubelle 3/ pas de roman 4/ journal d’une femme sage. Mise à feu. Mise au feu. Attendre que sur la plage apparaisse quelque chose. Je ne suis pas à Naxos.

Je vais repartir me promener sur la plage , côté gauche, cette fois-ci, histoire de bouger en me récitant Titus (je lis Bérénice dans ma Pléiade, je l’apprends par cœur, tous les rôles) .

18 septembre 1985.

Rethymnon. Flâné dans des ruelles méditerranéennes, cent fois vues finalement. Toute la Méditerranée est pareille, et pareillement envoûtante, changer donc, aller à l’Ouest, à l’Est, au Nord, au Sud, mais sortir de mare nostrum, des méli-mélo arabo-gréco-romains. Cap sur l’Amérique l’an prochain sans faute, y songer dès à présent, ou l’Inde pour éventuellement étudier le fond environnemental du cinéma de Bollywood ? Sauf que j’ai un a priori contre l’Inde, dieu sait pourquoi, sans doute parce que les romans de Rudyard Kipling m’ont toujours assommée.

Peut-être cela commence-t-il par ce bal où il s’évanouit, en préambule au chapitre II à l’hosto pas forcément très malade, mais il faut des périodes de délire, peut-être de plus en plus profond, fréquent, où apparaissent les éléments de France. De ce voyage, il ne ramènera rien, ni Céphise bien sûr, ni sa sérénité, ni un amour vacant (si, peut-être un histoire avec une fille, entrevue à l’hosto, ou avec Thérèse, qu’il aura vue moins inconsciemment qu’il ne veut laisser croire. Mêler Delphine et Thérèse, mais comment introduite cette grande femme qui se penche sur lui. Peut-être la mort ?

19 septembre 1985.

Ce matin, sans préméditation, j’ai pris le car pour La Canée. Cela faisait penser à Marrakech par endroits, petites boutiques, odeurs, mais dans une paix royale, flâner sans être agrippée, agressée, c’est exquis. Peut-être n’ai-je pas du tout envie de 1898, mais de futur ou d’actuel ? J’ai aimé cette ville, tournée vers l’Ouest.

20 septembre 1985.

Hier, j’étais décidée à ne plus écrire. Le roman serait-il un surmoi la « femme écrivain qui écrit son second roman ». Tout cela m’ennuie, ces personnages-là m’ennuient, et Sylvestre dans son lit d’hôpital, comment lui arriverait-il autre chose que la passivité jouisseuse avec les mains de Thérèse, ou la bouche de Delphine. Plat, plat, ennuyeuse relation, ennuyeux personnage.

11 heures, jardin public de Rethymnon, fait comme un jardin arabe avec des carrés ou des arrondis débordant de plantes harmoniques qui ne se font pas d’ombre et de concurrence. C’est très joli. Pourquoi la civilisation musulmane avec de si jolis jardins, où la guerre des plantes n’a jamais lieu, bien au contraire, est-elle si odieuse par certains aspects machistes.

Je cuis au soleil sur ce banc du jardin, je vais aller lire ailleurs à l’ombre. Pas sous les palmiers, qui n’en donnent pas, mais sous les orangers et leurs feuilles sombres, oui. Je ne suis pas loin de l’arrêt du car, je pourrai sauter dès que j’en verrai un et que j’aurai envie d’aller m’étendre su un lit moelleux ou sur la chaise longue de mon balcon, qui tous comptes faits, est agréable. Ma chambre n’est pas mal. Juste que ça sent la cuisine à l’heure des repas, ou plutôt à l’heure du dîner, car le matin, le café, c’est très agréable. La cuisine, le soir, n’est pas mauvaise, pas mal de gens viennent de l’extérieur, en dehors de la clientèle des bungalows, clientèle très gentille discrète. Dans l’hôtel, il n’y a que deux chambres, je suis seule, apparemment, l’autre n’est pas occupée. Elle doit donner à l’Ouest.

21 septembre 1985.

Je suis retournée à Rethymnon ce matin, et j’ai erré longtemps dans la citadelle. (Le carnet contient beaucoup de plantes séchées, fleurs, algues etc. presque un herbier.) Les pierres et les ruines pas très en ruines, sont d’un calme incroyable, la mer, par toutes les embrasures des anciennes fenêtres, couleurs, pour lire Bajazet, c’est archi collé. Pour moi, la Crète n’est encore que la Crète vénitienne et turque et je n’y perçois pas du tout Minos et compagnie, ça viendra peut-être à Phaistos ou à Héraklion. Demain, je ne bouge pas, plage, flemme, lecture. Mais Rethymnon me plaît pas mal. Et c’est tout près, je vais acheter Le Monde le matin, d’un coup de car, facile, pour suivre l’affaire du Rainbow Warrior, fascinante histoire d’espionnage. Penser à ce roman, si je dois le voir en surmoi, inutile de me le coltiner.

Une chose est vérifiée, JJ est bien un chapitre clos et même mort.

Ce grand amour avec JJ est achevé. Je suis libre, mais bloquée au bord d’on ne sait quoi. Espèce de longue crise, où c’est vrai que JJ doit être seulement un symptôme et non le virus. Dans l’étrange nécessité à 50 ans de devoir faire une vie, se la dessiner à nouveau, projeter, exécuter, une vie où je redeviens le personnage principal.

22 septembre 1985

Journée de plage, d’abord près d’ici sans plus envie d’aller au lac. Ces réflexions « blanches » avancent-elles le problème ? Peut-être, je ne sais pas. Je ne sais rien et surtout pas ce que je suis et veux. Personne au lac, on aurait dit le lac de Bonlieu, mais en Crète.

Peut-être cela commencera-t-il par ce bal, il s’est déjà évanoui plusieurs fois. Le lit d’hôpital où il reprend conscience est installé dans une sorte de couvent, de fort. Oui, c’est l’hôpital militaire près du Fort Sainte Inès. 6 heures vont sonner.

24 septembre 1985

Entre écrire et écrire, quoi ? Écrire à quelqu’un, on écrit toujours à quelqu’un. Cela naît si mal. Je n’ai rien à me dire. Et là je retrouve la fin de ma première partie des théâtres de Charlotte qui affichent relâche. Mais dans les coulisses, il y a du monde.

Canards sauvages fous sur la mer. Le soleil sur la mer et moi, sur la plage, inutile face à tant de beauté, tant de beauté lestée dans le présent par les bidons en plastique fait en sculpture à la Tinguely. Petite écriture toute restreinte comme son auteur.

Les abords du Mont Ida sont gris et brumeux, de gros cumulo nimbus montent de la Canée et la mer est toujours turquoise pâle presque (page arrachée) écrire, et rien à dire.

Pluie crétoise, fête de la pluie sur les arbres secs, moutons mouillés.

L’écriture est un moyen impérieux et désespéré de communiquer quelque chose de très précis à quelqu’un de très précis ; ou même peut-être imprécise, la chose, mais pas le destinataire.

J’ai fait mon devoir de touriste à Héraklion. Musée, Knossos, Marché, Safran et raisins secs. Reste des loukoums et ciao.

26-30 septembre 1985, une cérémonie

Je retourne à la Canée, avec un trapèze quelconque (c’est le nom des bus en grec). C’est peut-être s’écrire à soi-même. Les jours se tirent, médicaments au miel.

Je suis allée au Musée et devant un sarcophage de l’époque minoenne, j’ai brusquement compris ce que j’avais à faire : l’utiliser. Je suis restée debout un bon moment. Lieu sûr et tranquille, voué au passé.

Le Musée était vide. J’ai par la pensée ouvert le sarcophage, et déposé JJ dedans, avec soin, dans le passé du Musée de la Canée, et moi, je me suis trouvée devant le béant de l’hiver à venir qui ne me fait pas vraiment peur. Je n’ai pas envie de travailler, ça, c’est sûr, et pourtant il faudra bien que je m’y remette, ils vont revenir avec leurs grandes dents, leurs yeux, leurs oreilles, les étudiants. Il faudrait de l’inconnu.

27 septembre 1985.

J’ai entendu « L’enlèvement au sérail », Mozart vachement incongru et si beau hier, bien que affreusement nasillé par la cassette. Zorba et Olivier Bosc, c’était son année, noir et blanc, obsédant, tragique, et JJ débarrassé, Crète musicale en forme de sarcophage décidément. Non, L’Enlèvement n’est pas si incongru, quand je pense à la forteresse turque de Rethymnon.
Excursion en car.
Lassithi, Signes de vie, les éoliennes du film d’Herzog. Dans le brouillard et le vent froid, j’ai bu un café grec brûlant dans la taverne du col, avec les restes des moulins vénitiens, ça m’a rappelé quand on avait franchi l’Atlas, JJ et moi, en mangeant des noix cassées à coups de pierre dans une cabane avec un petit verre de thé. Ce sont de ces moments d’un autre temps. Les paysages étaient tristes et grandioses.

Ici, il y avait aussi les souvenirs de Bonne-Maman qui revenaient, on visitait la région de la chèvre Amalthée, dont elle avait un grand médaillon de plâtre en relief dans sa chambre, et on y faisait nos dévotions le soir, quand on était petites, pendant la guerre, pour porter chance à nos propres chèvres. Herbes grises.

28 septembre 1985.

Mer agitée.

Peut-être que le point est fait sans que je l’aie fait, qu’il est fait, s’est fait, par la vertu du vide. Pas de roman, et peut-être tant pis/mieux. Peut-être maintenant ai-je enfin envie de vivre après ces 4 ans de mort à petit feu due à une relation si démolissante. Quatre années passées à me sevrer constamment, à me laisser écarter, trahir minablement, tout en étant admirée et aimée par instants, et aussitôt haïe par lui d’être par instants envoûté et donc détourné de son personnage de fond, un petit macho. Je serais presque capable de penser que JJ est un salaud sauf que je sais bien que c’est moi qui suis une idiote – pas même – « J’aimais, Seigneur, j’aimais, je voulais être aimée.

JJ est « évacué », comme mort et enterré, il est vrai, sous le gros couvercle de terre cuite dans le musée désert de la Canée. Le roman qui ne s’est pas écrit, s’écrira-t-il un jour. Un jour prendrai-je à nouveau le bâton du pèlerin pour des aventures nouvelles, mais un roman, est-il une envie, une nécessité. Le premier, c’était depuis si longtemps en route dans mon cœur, et cela a tourné si différemment. Nuits si longues. Dormir.

29 septembre 1985.

Fin du carnet. Fin de partie. Fin de vacances. Fin de non-recevoir : drôle d’expression que celle-ci. Non recevoir quoi ? Demain, ce sera Orly, la foule parisienne après les moutons de la plage.

Je ne reviens pas « transformée », mais un peu autre cependant, un peu décentrée, peut-être plus consciente de moi, de la valeur de ce moi, chose que j’avais perdue dans cette partie de crapette avec JJ. Je perds toujours à la crapette. Qui perd gagne ? Je crains ici de devoir parler de régression, avec lui. Et dont je serais sortie ? Mais je m’en fous, de ça.

Adieu, Crète. Pays où aucune sentimentalité ne m’attache et ne m’attachera, pas la moindre émotion. Pas d’adieu dans le pathétique, pas de dernier regard, je ramenais seulement un album de vues sauvages de la Méditerranée, de la « mer violette » par endroits, des jeunes gens chevelus et pieds nus sur les rochers du Sud - personnages en représentation incongrue - pendant que je mangeais une salade grecque sans intérêt, avec des gros morceaux de concombres et des olives noires, les ruines trop neuves de Knossos, les affreux bungalows sous leur volubilis, les ruines blanches et grises de Phaistos, les arbres secs et grisâtres, les vignes déjà rousses, l’absence de Phèdre et de sa sœur ; non, Ariane n’était pas au rendez-vous et le Minotaure n’est plus en Crète depuis longtemps. (Sur cette page est collée une « hellébore de Lassithi »).

A Orly, juste La Jetée, sans personne pour m’attendre.

Notes

[1Jacques Offenbach, La Belle Hélène