Mariage

12 articles

  • Victor Puiseux, 6. Une enfance en Lorraine

    Longwy, 1823-1826
    En 1823, Louis-Victor, sa femme et leurs deux fils arrivent à Longwy (2500 h). La belle petite ville, fortifiée par Vauban, est ultra royaliste - ses habitants avaient été décrétés traîtres à la patrie par la Convention -. Napoléon Ier y passe en 1807 ou 1808 et commande un service à la Manufacture des Émaux et Faïences qui fait la réputation de la ville, installée dans l’ancien couvent des Carmes. À la Première Restauration, en 1814, Longwy a reçu en grande pompe le (...)

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  • Lohengrin, Richard Wagner Opéra de Paris, 2017

    Attention : Cette chronique porte ici une date volontairement fausse ; elle a été écrite, en réalité, le 26 janvier 2017. Je l’ai déplacée pour donner de l’unité au « biopic » que j’ai par la suite réalisé à propos de Victor Puiseux.
    Créé à Weimar en 1858, sous la direction de Franz Liszt, et sans la présence de l’auteur, qui était banni pour ses idées politiques jugées révolutionnaires, Lohengrin, opéra en trois actes, est à la fois romantique et touchant, et, musicalement, il est une (...)

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  • Victor Puiseux, 8. Le temps d’apprendre à vivre

    1841-1845 : Rennes
    Victor est nommé au Collège royal de Rennes . Il se trouve, curieusement, pour son premier poste, nommé dans cette ville de Bretagne où Louis-Victor lui-même a commencé sa carrière de receveur il y a trente-cinq ans. La ville a grandi, est passée de près de 30.000 à près de 40.000 habitants. Le Parlement de Bretagne est majestueux, ornement de la ville classique du XVIIIe, mais les bas-quartiers sont encore fréquemment inondés : à partir de 1841, on commence le (...)

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  • Victor Puiseux, 10. Laure Jannet

    « Une trop grande modestie »
    Plus j’avance dans la vie de Victor Puiseux, plus je me sens gênée de braquer ma petite lampe de poche sur cet homme si discret. Ma démarche est à l’encontre de ses pratiques et de ses vœux. Ses biographes officiels, ceux qui ont rédigé et lu des notices sur sa vie lors de son décès, soulignent à la fois sa discrétion, son intelligence, son opiniâtreté, sa bonté, son amour des êtres, des paysages et des difficultés, sa capacité à ne pas se laisser submerger (...)

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  • Vous reprendrez bien un peu de galette ? L’échange des princesses, un film de Marc Dugain

    De L’échange des princesses je suis sortie plus heureuse que jamais de la Révolution française, de la chute de l’Ancien Régime, de l’invention des vaccins et des antibiotiques, et même, au-dela, de la situation européenne présente, si discutable soit-elle.
    Tiré de l’ouvrage homonyme (Le Seuil, 2013) de Chantal Thomas (que je n’ai pas lu), le film de Marc Dugain est très noir, un monde fantomatique, un théâtre effrayant, éclairé par des flopées de bougies ; il nous en donne à voir les (...)

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  • Où l’on s’en va deux, cueillir en rêvant... Quelques bribes à propos de Paul Veyne

    Où l’on s’en va deux, cueillir en rêvant...
    Ce titre sorti du Temps des cerises n’a rien à voir avec ce que j’écris sur Paul Veyne. Cet air est juste passé comme ça, dans ma tête, en ce printemps précoce où les forsythias sont en fleur sous mes fenêtres. Il me sert à masquer les inquiétudes de plus en plus nombreuses dans le monde présent. La Russie, Kiev, Gaza, etc., cet affreux « etc. »
    Pour marquer cette fin de mars, j’ai préfèré retrouver mon propre temps des cerises, mon allant (...)

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