Hiroshima

22 articles

  • Lumières d’été + 200 000 fantômes 2 films de Jean-Gabriel Périot

    Lumières d’été, film de 2017 de J.-G. Périot, est précédé d’un court métrage de ce même auteur, 200 000 fantômes de 2007, qui a donc déjà dix ans.
    Le court métrage - montage de photos fixes, N&B et couleurs, et de quelques miettes d’actualités - est comme brodé sur le poème de Current 93, Larkspur et Lazarus, qui l’accompagne à la bande-son, il est magnifique et parfait. We know it’s time.
    Oui, nous savons qu’il est temps, mais temps de quoi ? De tourner une page intournable ? Ou (...)

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  • Extraits de « L’Apocalypse nucléaire et son cinéma ». 2 Introduction de l’ouvrage

    Je rappelle que ce texte a été rédigé en 1986. Les notes ajoutées sont de 2020, sauf exception signalée.
    Introduction
    Il sera beaucoup question ici des séquelles de la guerre atomique et accessoirement de ses préparatifs. Si j’énumère, à l’envers de l’ordre chronologique, les séquelles d’abord, les préparatifs ensuite, c’est que l’histoire nous les a livrés dans cet ordre, et que les films documentaires ou de fiction, reproduisent assez docilement cet ordre des choses.
    La vive et (...)

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  • Retour sur l’Apocalypse nucléaire

    J’aurais aimé assister au colloque Imaginaires nucléaires pour suivre l’évolution des problèmes de la représentation du nucléaire et y parler de manière informelle de mes travaux déjà anciens - L’apocalypse nucléaire et son cinéma -, dire dans quelles conditions j’avais travaillé, pourquoi j’avais choisi ce titre qui était dans l’air du temps. Diverses raisons m’ont empêchée d’y assister. Je remercie l’équipe organisatrice du colloque de m’avoir offert de participer aux Actes, ce que je (...)

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  • Un 25 août 1944

    Un jour pas comme les autres : la Saint-Louis 1944
    Le 25 août 1944, c’était encore et toujours les vacances, de très longues vacances, depuis trois mois bien sonnés.
    Pendant que les chars de Leclerc entraient dans Paris et finissaient de libérer Paris, pendant que 800 maquisards reprenaient Lons-le-Saunier aux 1200 occupants allemands, nous, à Blandans, dans le grand salon, on jouait la comédie pour la fête de ma grand-mère maternelle, qui s’appelait Louise-Julie. On répétait les (...)

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