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40 articles

  • La mort de Jules, Journal des Goncourt, 5

    Comme un jardin d’hiver
    La possibilité d’une jolie maison d’Auteuil , proche de elle même qui leur avait échappé, revient sur le devant de la scène, finalement, ils vont pouvoir acquérir une grosse villa bourgeoise, près du Parc des Princes, pour la grosse somme de 83.000 francs, ils quittent la rue Saint-Gerges et son bruit infernal, qui atteint les nerfs et les migraines de Jules et accessoirement, les maux digestifs d’Edmond, eux-mêmes contrecoups de ceux de Jules.
    « C’est un des (...)

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  • Après la mort de Jules, Journal des Goncourt, 6

    Les lignes consacrées par Edmond aux derniers mois et aux dernières heures de Jules à Auteuil sont bouleversantes. Elles évoquent à mi-mot leur maîtresse commune, Maria, une sage-femme, qui les a connus sans doute vers 1852, Jules d’abord, puis tous les deux, elle les a sans doute aimés, et beaucoup aidés, notamment au moment de la mort de Rose : c’est elle qui leur a appris la double vie de la pauvre femme.
    Depuis la mort de Jules, qui m’a beaucoup affectée, car je pense qu’il était le (...)

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  • Des Frères Goncourt au Prix Goncourt, Journal des Goncourt, 7

    De la mort de Jules le matin du 20 juin 1870 à la mort d’Edmond le 16 juillet 1896 -, vingt-six ans et vingt-six jours se sont écoulés. Si leur vie commune a duré les trente-neuf ans de la vie de Jules, ils ne sont devenus inséparables que pendant vingt-deux ans, en gros à partir de 1848, année de révolution à laquelle ils s’intéressent, année du baccalauréat de Jules et de la mort de leur mère.
    On imagine le vide des jours d’Edmond sans Jules : dans les six premiers mois de 1870, Jules (...)

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  • Imaginaires nucléaires, représentations de l’arme nucléaire dans l’art et la culture Odile Jacob, 2021

    Ma biblio de recherche finit en beauté, si je puis dire : mon ultime article de travail paraît dans un bel ouvrage collectif, à la fois important et flatteur, sorte de monument qui analyse comment l’arme nucléaire a été traitée dans l’art et la culture, depuis qu’elle est apparue. L’ouvrage est publié chez Odile Jacob avec le concours du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et de l’Institut stratégique de l’École militaire ((IRSEM).
    C’est un gros et beau (...)

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  • «  Baselitz – La rétrospective  » Paris, Centre Pompidou, jusqu’au 7 mars 2022

    Baselitz, dans ma tête, était associé à des œuvres assez démesurées, tableaux ou sculptures, admirées notamment à Pantin chez Thaddeus Ropac. J’avais le souvenir d’avoir eu le souffle un peu coupé, par une sorte d’énormité (au sens étymologique, « hors norme », vraiment), une certaine sauvagerie, aucun souvenir des thèmes, ni même des couleurs. Baselitz, c’était « grand », on était tout petit, mais c’était surtout le désir d’en savoir plus : comment cette énormité était-elle née, (...)

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  • « Entre ici, Joséphine ! »

    Gloire à Joséphine Baker, gloire à son entrée parmi les Grands hommes - cette notion de l’Individu exemplaire -, gloire à sa famille - de naissance et d’adoption - gloire à ses plumes et ses bananes, à son corps agile et attirant, à sa Croix de guerre et à sa Médaille de la Résistance, à son courage, à son culot, à son audace, à sa grâce, à sa gaieté, à son rire, à sa gentillesse, à sa générosité et à son énergie inépuisable, oui, il en faut beaucoup, beaucoup comme elle. Et qu’on (...)

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