Identité

28 articles

  • Victor Puiseux, 4. Où l’on retrouve les « sorties d’Argenteuil »

    Parmi les trois fils de Marie-Madeleine Michel, veuve Puiseux, épouse en 2e noces de Jacques Laurent, et vivant à Argenteuil, deux attitudes, l’aîné ne « sort » pas, mais les deux autres, oui, et n’y reviendront pas, sauf en passant et brièvement. Deux options : carrément le Nouveau monde pour le 3e fils, au sens ancien et géographique, ou, plus discret le choix du monde nouveau, la participation à la mise en route de l’État, pour les deux premiers. Un point commun, les adieux à la (...)

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  • Lohengrin, Richard Wagner Opéra de Paris, 2017

    Attention : Cette chronique porte ici une date volontairement fausse ; elle a été écrite, en réalité, le 26 janvier 2017. Je l’ai déplacée pour donner de l’unité au « biopic » que j’ai par la suite réalisé à propos de Victor Puiseux.
    Créé à Weimar en 1858, sous la direction de Franz Liszt, et sans la présence de l’auteur, qui était banni pour ses idées politiques jugées révolutionnaires, Lohengrin, opéra en trois actes, est à la fois romantique et touchant, et, musicalement, il est une (...)

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  • Victor Puiseux, 7. La conquête de l’Université

    Paris 1835
    Au moment de la mort de Louise, le 17 février 1835, Louis-Victor, en effet, est seul. Ses deux fils sont à Paris, chargés de conquérir l’espace social, par leur intelligence et leur travail.
    C’est le Paris d’avant Haussmann, serré dans ses barrières. Il y a encore pas mal de quartiers genre « vieux Paris », ses maisons irrégulières à pignons, ses petits métiers, ses poètes. C’est l’époque où Gérard de Nerval se prend d’une passion sans retour pour l’actrice Jenny Colon. (...)

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  • Une semaine à vomir 3 Mexico ou À chaque jour suffit sa peine

    « Amor de lejos, amor de conejos »
    Dimanche 28 octobre (suite)
    Je vais passer mes deux derniers jours mexicains dans la pension que tient Madame Laudereau aux Lomas de Chapultepec, quartier chic de la ville : cette agréable pension de famille - comme il en existait encore dans les années Cinquante, avec une table d’hôte comme à la pension Vauquer du Père Goriot -, est le quartier général des profs de l’Alliance française. Ce jour-là, pas un collègue. Des inconnus dans les affaires. (...)

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  • Petit essai d’archéologie Dédié à ma sœur Paule/Paulette/Pitou

    Le mardi 10 septembre 2019, à 14 h 30, les enfants, la famille et les amis de ma sœur aînée Paule Ragot, nous étions réunis pour ses obsèques dans l’église de Châtelneuf (Jura). Dans l’assistance, j’étais la seule à avoir vécu à ses côtés les années de sa vie qui ont précédé son mariage, et j’ai eu envie d’expliquer comment s’était formée, entre 1926 et 1948, cette rayonnante et chaleureuse personnalité. Voilà à peu près ce que j’ai dit.
    C’est difficile de parler de quelqu’un qu’on (...)

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  • Je soupire après vous Chronique d’un printemps 33

    Paris, jeudi 16 avril 2020
    La torpeur du confinement se fendille de quelques espoirs. On parle même de la réouverture possible des salons de coiffure après le 11 mai. Ce n’est pas un vœu futile, c’est capital de récupérer une allure. Coiffeurs, librairies, fleuristes, parcs, cafés, etc., je soupire après vous. Que les grognons ne disent pas que c’est uniquement pour relancer l’économie, moi, je veux relancer mon moral et celui de la famille et des amis, eux que je veux voir bientôt. (...)

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