Jean Racine

10 articles

  • Laideur du paysage 3 Problèmes de mises en scène

    1. Dimanche dernier, je suis allée voir Bérénice (Racine, 1670), au théâtre Gérard Philipe à Saint-Denis. Mise en scène d’Isabelle Lafon.
    Je suis sortie pas contente du tout. J’ai cru, au début, quand j’ai vu les comédiens assis autour d’une table, qu’ils allaient se livrer à une lecture, une réflexion sur la manière de répartir les rôles, de poser le problème de jouer une situation historique vécue au Ier siècle de notre ère entre Rome et le Moyen Orient, reprise au XVIIe siècle dans (...)

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  • Iphigénie, à l’Odéon-Berthier Chronique d’un automne 3

    Iphigénie, de Jean Racine, est rarement montée. On dit parfois d’elle qu’il ne s’y passe rien. Elle est jouée aujourd’hui, dans une mise en scène de Stéphane Braunschweig, jusqu’au 14 novembre aux Ateliers Berthier (Théâtre de l’Odéon). Les compte-rendus de la presse sont élogieux, parlant de la beauté de la mer projetée en arrière des spectateurs, cette mer qui « confine » la flotte grecque. La salle était en grande partie pleine hier, je ne sais quelle sera la répercussion du confinement (...)

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  • Un monde en miettes d’où émerge Mithridate, de Jean Racine

    La présence du Coronavirus provoque et accentue chaque jour l’émiettement du temps, des possibles, des projets. Je le sais, je le sens, comme tout le monde. C’est un peu lassant, un horizon si court, asphyxiant même. Mais qu’y faire ? Et puis tout d’un coup, dans le sec déluge numérique qui berce les nouveaux rivages, une extraordinaire pépite : Mithridate, Jean Racine, 1672.
    C’était un soir (22 février), par hasard, je zappais de chaîne en chaîne, j’arrive sur Culturebox, cette chaîne (...)

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  • Andromaque, Jean Racine Mise en scène de Stéphane Braunschweig, à l’Odéon

    La Guerre de Troie finira-t-elle jamais ?
    J’avais admiré la mise en scène d’Iphigénie par Stéphane Braunschweig aux Ateliers Berthier. C’était en plein COVID, à l’automne 2020, chaque spectateur dûment masqué et séparé de son voisin par une chaise vide. Racine a placé dans cette pièce le départ difficile de l’armée grecque pour la Guerre de Troie, et la cruauté des dieux qui réclament le sacrifice de la fille aînée d’Agamemnon pour que le vent se mette à souffler dans les voiles de la (...)

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