Voyage

47 articles

  • Comment je n’ai pas appris le chinois

    Coup de blues
    Distractions de l’été 2020
    Pas grand-chose à se mettre sous la dent, dans ces temps de pandémie au long cours. Et ce n’est pas Mulholland Drive de David Lynch, vu hier soir sur Arte, qui est propre à donner un aspect riant au monde, une implacable satire d’Hollywood faite au long d’un film prétentieux, ennuyeux, et même souvent désagréable. J’avais beaucoup aimé, en son temps, la série Twin Peaks, avec le merveilleux Kyle McLachlan mais finalement, je crois que je n’aime (...)

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  • « Vingt ans après »

    Le Liban : l’explosion effroyable qui a eu lieu dans le port de Beyrouth, mardi 4 août, m’a grandement peinée et, en même temps, replongée dans mes souvenirs de ce pays petit, gracieux et magnifique à la fois, que j’avais visité en 1999.
    « Vingt ans après », c’est comme la suite des Trois mousquetaires, c’est toujours triste.
    Je l’avais adoré, tout en y repérant des pratiques de commerce et de tourisme, qui m’avaient agacée. Et surtout, en y déplorant les ruines de la guerre civile (...)

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  • Un Voyage, deux récits (1) Préparatifs

    Je suis restée un mois sans tenir de chronique, car j’étais plongée dans une parution récente des éditions Arthaud, composée de deux textes du XIXe siècle : les Notes de voyage en Orient de Gustave Flaubert qui ne sont pas parues de son vivant, et Le Nil, titre du récit de Maxime Du Camp, sous forme de lettres fictives à Théophile Gautier, sur la partie égyptienne de ce même voyage, texte édité dès 1855.
    Cette édition actuelle paraît sous une jolie couverture reproduisant une des photos (...)

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  • Un Voyage, deux récits (2) « Les voyages forment la jeunesse »

    Maxime et Gustave à l’épreuve de l’exotisme
    J’ai mis près d’un mois à lire les aventures de Gustave et Maxime en Orient. Le volume paru chez Arthaud a 800 pages, dont Gustave Flaubert occupe entre les deux tiers et les trois quarts. En parler brièvement est donc une entreprise impossible, je la tente quand même, pour y voir moi-même un peu plus clair.
    De novembre 1849 à mai 1851, quelle longue cohabitation, avec ses nombreuses surprises, éblouissantes ou désagréables, un climat (...)

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  • Un 25 août 1944

    Un jour pas comme les autres : la Saint-Louis 1944
    Le 25 août 1944, c’était encore et toujours les vacances, de très longues vacances, depuis trois mois bien sonnés.
    Pendant que les chars de Leclerc entraient dans Paris et finissaient de libérer Paris, pendant que 800 maquisards reprenaient Lons-le-Saunier aux 1200 occupants allemands, nous, à Blandans, dans le grand salon, on jouait la comédie pour la fête de ma grand-mère maternelle, qui s’appelait Louise-Julie. On répétait les (...)

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