Don Giovanni
Le Festival d’Aix en Provence a donné maintes fois des représentations de Don Giovanni.
Le 12 juillet à 20 h, je me réjouissais d’entendre la retransmission de ce pilier de la musique. Ce fut horrible.
Une fois de plus, un metteur en scène avait frappé : ici, Robert Icke, tuant à la fois Mozart, Da Ponte et leur héros Don Giovanni. Un hôpital psychiatrique en est à la fois le cadre et le propos. On peut lire des comptes rendus de cette folie dans la presse spécialisée ou non. Je n’en parle pas davantage. J’en ai vraiment marre des fantasmes des metteurs en scène.
J’ajoute que Sir Simon Rattle était à la direction. Il se trouve que je n’ai jamais eu d’atomes crochus avec ce chef illustre. Je suis une exception rétive. Lui aussi, ici, outre les défauts que je lui trouve, se prêtait au jeu de massacre, acceptant de « bruiter » Mozart.
Je me demande, de toute manière, comment les chanteurs se prêtent à de tels saccages.
Je me réjouis de ne plus pouvoir me déplacer et de ne plus voir de telles horreurs.