Cannes et Gaza
Je n’ai jamais beaucoup aimé le festival de Cannes et ses montées de marches. Et souvent, j’ai trouvé ses choix prétentieux et inscrits un peu hypocritement dans la mode.
Le soir de l’ouverture, il ne fallait pas seulement dire que la mort organisée à Gaza est scandaleuse et défie le respect dû à la condition humaine. Famine, désespoir, destruction, programmés ouvertement.
Il fallait profiter de l’immense renommée et de la diffusion internationale de la cérémonie, pour s’inspirer de Jean-Luc Godard en 1968 : y renoncer carrément en protestation de ce qui se passe journellement à Gaza sur les ordres de Benyamin Netanyahou.
Tapis rouges, fauteuils rouges, je pense qu’il fallait, d’entrée de jeu, que le jury annule le festival de Cannes.