Espaces

J’ai adoré voyager. Aller voir ailleurs comment sont les paysages, comment sont les autres, vérifier si et comment « on y est », loin de son terrain familier, quoi de plus intéressant et même de nécessaire ?

Art Espace

  • Retour d’Iran 6 Ispahan

    Mercredi 23 avril 2014, Ispahan
    Sur le matin, à la lumière du jour, enfin, j’arrive à trouver l’ouverture de la porte-fenêtre du balcon. Air délicieux. Il fait gris et même, il pleut. Au moins, ça ne fait pas touriste ! J’entame le plus difficile de ce récit. Chronologiquement, il risque d’être un peu ennuyeux à faire, sans plan, sans autre ordre que celui de la proximité ou de l’éloignement des points de visites, des possibilités de marche ou de car, dans les quartiers encombrés. (...)

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  • Retour d’Iran 4 Pasargades, Abarqu, Yazd

    Dimanche 20 avril 2014, Pasargades - Abarqu - Yazd.
    On fonce droit vers l’Est, toujours précédés et suivis de nombreux gros camions que le chauffeur double avec prudence. On va attaquer d’ici une heure ou deux notre quatrième grosse capitale en ruine : Pasargades. Statut qu’elle partageait avec Ecbatane, Suse et Persépolis. Un autre voyage serait nécessaire pour faire le tour des villes capitales, Babylone, Ctésiphon etc. La route s’étire, droite, dans la plaine d’altitude (on est à 1500 (...)

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  • Retour d’Iran 3 Chiraz, Persépolis, Naqsh-e-Rostam, Firuzabad

    Vendredi 18 avril 2014, Persépolis, Naqsh-e Rostam, Chiraz.
    Le petit déjeuner à Chiraz a lieu dans la salle à manger assez sombre du Ier étage, où l’on accède par un escalier en large volute, et non par l’ascenseur : il y a du pain absolument délicieux et que je ne retrouverai pas les jours suivants. Le reste est bon. Le fromage blanc notamment. Le thé, à moitié. J’en bois désormais dans ma chambre, profitant de la bouilloire, en me levant de bonne heure : je sirote dans mon lit au moins (...)

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  • Retour d’Iran 1 De Téhéran à Kermanshah

    Je pars dans une contradiction complète, je suis profondément désireuse de me confronter à la réalité de ce pays auquel je rêve depuis 70 ans, mais j’enrage de devoir me déguiser en touriste musulmane, voilée et fagotée - et donc d’accepter la scandaleuse exclusion, la misère intellectuelle et sexuelle dont ce déguisement est le symbole. Je vais devoir me plier momentanément à « la mode » et au mode de pensée de la république islamique, tout cet ensemble de contraintes a failli me conduire (...)

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