Espaces

J’ai adoré voyager. Aller voir ailleurs comment sont les paysages, comment sont les autres, vérifier si et comment « on y est », loin de son terrain familier, quoi de plus intéressant et même de nécessaire ?

Lituanie

  • Espaces baltes 5. L’Estonie et Réflexions en vrac

    Le but de mon voyage, Klaipeda/Memel, était derrière moi : je lui avais trouvé sa place, devenue historique.
    J’avais encore deux pays à visiter avec beaucoup de curiosité et un tout petit bagage d’images ou de lectures, pièces de meccano sombres, violentes, noires et blanches, récits inspirés de la réalité : elles s’accrochaient plutôt mal que bien, en fait, avec les pays que nous visitions sous la conduite distrayante et experte de Gregory, notre guide, à la fois musicien, conteur, (...)

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  • Espaces baltes 3. Quitter la Lituanie

    Dernières heures en Lituanie
    On a retrouvé le car, le lendemain matin, les paysages nous devenaient familiers, alternance de petits villages dans les plaines agricoles et de zones de forêt, toujours diverse, pins, bouleaux, mélange des deux, rivières bordées de saules, je n’avais jamais envie d’arriver. J’avais ma place, au fond à droite.
    On allait quitter la Lituanie aujourd’hui, on montait vers le nord-est, et en fin de matinée, on allait visiter un sommet de kitsch catholique, (...)

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  • Espaces baltes 2. La Lituanie : Klaipeda et l’isthme de Courlande

    Un travail de collage
    14 juillet 2015. 16 h.
    Voilà, j’étais à Memel. J’ai téléphoné à ma sœur, seule capable de comprendre ce que voulaient dire ces mots : je suis à Memel. J’entrais dans ce nom, qui m’avait tant impressionnée en mars 1939 au point de venir le voir 75 ans plus tard. Impossible naturellement de faire coïncider le gris cotonneux du « Pauvre Memel » avec le ciel changeant et les maisons à colombages fraîchement retapées qui caractérisent la "vieille" ville, où Gregory (...)

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  • Espaces baltes 1. La Lituanie : Vilnius et Kaunas

    D’avion, la Lituanie s’ouvre comme un livre d’histoire : on y lit encore clairement que ce fut un pays de défrichement. Une immense forêt se déroule, découpée par des grands rectangles de culture, réguliers. On dirait un cartulaire où l’on pourrait dessiner sans trop d’anachronisme les bûcherons en veste à capuche ou les serfs avec leurs faux. Les jours suivants, lorsqu’on a roulé dans le pays, en car, on a retrouvé cette alternance, de champs de céréales avec un village au centre, puis (...)

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