Rome

4 articles

  • Victor Puiseux, 9. Questions sur une pointe

    Tour d’horizon
    Je retrouve Victor sur la plus haute pointe du Pelvoux, le 9 août 1848 .
    Pour moi, atteinte d’un vertige affreux sur le moindre escabeau, résolument adepte de l’alpinisme devant les chaînes de télé genre Trek ou TV 8 Mont Blanc, mais toujours désireuse de « cadrer » Victor de l’extérieur, c’est moins la réussite d’une « première » et la date de l’ascension (le 9 août 1848), que l’année qui fait « tilt », 1848, et je profite de ce moment de solitude pour poser quelques (...)

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  • Rouge et blanc Chronique d’un printemps 30

    Paris, lundi 13 avril 2020
    Un beau temps, que pas grand chose n’arrive à altérer. Juste une mini-averse hier, après un mini-grondement de tonnerre vers 15 heures.
    Le plus stupéfiant a été la réalité, comme d’habitude, ainsi, l’image du Vatican (cf en bas du texte) : jour de Pâques en pandémie, Urbi et Orbi dans le décor désert des colonnades baroques de Saint-Pierre de Rome.
    J’ai commencé Le Premier homme, j’aime bien le style sec de Camus, c’est toujours un peu le début de (...)

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  • Un Voyage, deux récits (2) « Les voyages forment la jeunesse »

    Maxime et Gustave à l’épreuve de l’exotisme
    J’ai mis près d’un mois à lire les aventures de Gustave et Maxime en Orient. Le volume paru chez Arthaud a 800 pages, dont Gustave Flaubert occupe entre les deux tiers et les trois quarts. En parler brièvement est donc une entreprise impossible, je la tente quand même, pour y voir moi-même un peu plus clair.
    De novembre 1849 à mai 1851, quelle longue cohabitation, avec ses nombreuses surprises, éblouissantes ou désagréables, un climat (...)

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  • Où l’on s’en va deux, cueillir en rêvant... Quelques bribes à propos de Paul Veyne

    Où l’on s’en va deux, cueillir en rêvant...
    Ce titre sorti du Temps des cerises n’a rien à voir avec ce que j’écris sur Paul Veyne. Cet air est juste passé comme ça, dans ma tête, en ce printemps précoce où les forsythias sont en fleur sous mes fenêtres. Il me sert à masquer les inquiétudes de plus en plus nombreuses dans le monde présent. La Russie, Kiev, Gaza, etc., cet affreux « etc. »
    Pour marquer cette fin de mars, j’ai préfèré retrouver mon propre temps des cerises, mon allant (...)

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