Louis-Victor Puiseux

10 articles

  • Victor Puiseux, 1. Une famille d’Argenteuil

    « M. Puiseux, Membre de l’Institut »
    Il y a quelque temps, l’École pratique des Hautes Etudes (EPHE) à laquelle j’ai appartenu longtemps, a fait le projet de composer un dictionnaire des personnes qui y ont exercé une activité d’enseignement et de recherche. J’ai donc rédigé la mienne en l’insérant dans leur cadre assez rigide, et je la leur ai envoyée. En retour, Jacques Berchon - directeur du Service commun de la documentation, des bibliothèques et des archives de l’EPHE - qui (...)

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  • Victor Puiseux, 5. Lorsque l’enfant paraît.

    Louis-Victor (1783-1858), le deuxième des trois fils de Jean-Louis Puiseux, et que sa famille appelle curieusement Alexandre, est le père du mathématicien à la mémoire de qui je tente de fabriquer un cadre, une « atmosphère » à l’aide des générations qui l’ont précédé. Ce Louis-Victor, né entre Jean-Baptiste, percepteur à Argenteuil, et Jean Baptiste Victor, qui fiche le camp à Cuba, fait une carrière de receveur des contributions indirectes.
    Le retour des contributions indirectes
    Pour (...)

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  • Victor Puiseux, 7. La conquête de l’Université

    Paris 1835
    Au moment de la mort de Louise, le 17 février 1835, Louis-Victor, en effet, est seul. Ses deux fils sont à Paris, chargés de conquérir l’espace social, par leur intelligence et leur travail.
    C’est le Paris d’avant Haussmann, serré dans ses barrières. Il y a encore pas mal de quartiers genre « vieux Paris », ses maisons irrégulières à pignons, ses petits métiers, ses poètes. C’est l’époque où Gérard de Nerval se prend d’une passion sans retour pour l’actrice Jenny Colon. (...)

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  • Victor Puiseux, 8. Le temps d’apprendre à vivre

    1841-1845 : Rennes
    Victor est nommé au Collège royal de Rennes . Il se trouve, curieusement, pour son premier poste, nommé dans cette ville de Bretagne où Louis-Victor lui-même a commencé sa carrière de receveur il y a trente-cinq ans. La ville a grandi, est passée de près de 30.000 à près de 40.000 habitants. Le Parlement de Bretagne est majestueux, ornement de la ville classique du XVIIIe, mais les bas-quartiers sont encore fréquemment inondés : à partir de 1841, on commence le (...)

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  • Victor Puiseux, 9. Questions sur une pointe

    Tour d’horizon
    Je retrouve Victor sur la plus haute pointe du Pelvoux, le 9 août 1848 .
    Pour moi, atteinte d’un vertige affreux sur le moindre escabeau, résolument adepte de l’alpinisme devant les chaînes de télé genre Trek ou TV 8 Mont Blanc, mais toujours désireuse de « cadrer » Victor de l’extérieur, c’est moins la réussite d’une « première » et la date de l’ascension (le 9 août 1848), que l’année qui fait « tilt », 1848, et je profite de ce moment de solitude pour poser quelques (...)

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  • Victor Puiseux, 10. Laure Jannet

    « Une trop grande modestie »
    Plus j’avance dans la vie de Victor Puiseux, plus je me sens gênée de braquer ma petite lampe de poche sur cet homme si discret. Ma démarche est à l’encontre de ses pratiques et de ses vœux. Ses biographes officiels, ceux qui ont rédigé et lu des notices sur sa vie lors de son décès, soulignent à la fois sa discrétion, son intelligence, son opiniâtreté, sa bonté, son amour des êtres, des paysages et des difficultés, sa capacité à ne pas se laisser submerger (...)

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