Léon Puiseux

8 articles

  • Victor Puiseux, 3. Jacques Laurent

    Un personnage pour jeu de bonneteau
    Origine ? Jacques Laurent reste la grande énigme dans la famille Puiseux. Je me débats depuis quelques semaines dans les bribes de la légende, fondée sur les souvenirs de son petit-beau-fils Léon Puiseux (1815-1889), le frère aîné de Victor Puiseux. À la fois floue, élogieuse, porteuse d’erreurs évidentes, parfois précise et pleine de trous bizarres, la vie de Jacques Laurent selon Léon Puiseux, est faite d’évènements soit invérifiables, soit (...)

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  • Victor Puiseux, 4. Où l’on retrouve les « sorties d’Argenteuil »

    Parmi les trois fils de Marie-Madeleine Michel, veuve Puiseux, épouse en 2e noces de Jacques Laurent, et vivant à Argenteuil, deux attitudes, l’aîné ne « sort » pas, mais les deux autres, oui, et n’y reviendront pas, sauf en passant et brièvement. Deux options : carrément le Nouveau monde pour le 3e fils, au sens ancien et géographique, ou, plus discret le choix du monde nouveau, la participation à la mise en route de l’État, pour les deux premiers. Un point commun, les adieux à la (...)

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  • Victor Puiseux, 5. Lorsque l’enfant paraît.

    Louis-Victor (1783-1858), le deuxième des trois fils de Jean-Louis Puiseux, et que sa famille appelle curieusement Alexandre, est le père du mathématicien à la mémoire de qui je tente de fabriquer un cadre, une « atmosphère » à l’aide des générations qui l’ont précédé. Ce Louis-Victor, né entre Jean-Baptiste, percepteur à Argenteuil, et Jean Baptiste Victor, qui fiche le camp à Cuba, fait une carrière de receveur des contributions indirectes.
    Le retour des contributions indirectes
    Pour (...)

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  • Victor Puiseux, 6. Une enfance en Lorraine

    Longwy, 1823-1826
    En 1823, Louis-Victor, sa femme et leurs deux fils arrivent à Longwy (2500 h). La belle petite ville, fortifiée par Vauban, est ultra royaliste - ses habitants avaient été décrétés traîtres à la patrie par la Convention -. Napoléon Ier y passe en 1807 ou 1808 et commande un service à la Manufacture des Émaux et Faïences qui fait la réputation de la ville, installée dans l’ancien couvent des Carmes. À la Première Restauration, en 1814, Longwy a reçu en grande pompe le (...)

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  • Victor Puiseux, 7. La conquête de l’Université

    Paris 1835
    Au moment de la mort de Louise, le 17 février 1835, Louis-Victor, en effet, est seul. Ses deux fils sont à Paris, chargés de conquérir l’espace social, par leur intelligence et leur travail.
    C’est le Paris d’avant Haussmann, serré dans ses barrières. Il y a encore pas mal de quartiers genre « vieux Paris », ses maisons irrégulières à pignons, ses petits métiers, ses poètes. C’est l’époque où Gérard de Nerval se prend d’une passion sans retour pour l’actrice Jenny Colon. (...)

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  • Victor Puiseux, 8. Le temps d’apprendre à vivre

    1841-1845 : Rennes
    Victor est nommé au Collège royal de Rennes . Il se trouve, curieusement, pour son premier poste, nommé dans cette ville de Bretagne où Louis-Victor lui-même a commencé sa carrière de receveur il y a trente-cinq ans. La ville a grandi, est passée de près de 30.000 à près de 40.000 habitants. Le Parlement de Bretagne est majestueux, ornement de la ville classique du XVIIIe, mais les bas-quartiers sont encore fréquemment inondés : à partir de 1841, on commence le (...)

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