Révolution

15 articles

  • Victor Puiseux, 9. Questions sur une pointe

    Tour d’horizon
    Je retrouve Victor sur la plus haute pointe du Pelvoux, le 9 août 1848 .
    Pour moi, atteinte d’un vertige affreux sur le moindre escabeau, résolument adepte de l’alpinisme devant les chaînes de télé genre Trek ou TV 8 Mont Blanc, mais toujours désireuse de « cadrer » Victor de l’extérieur, c’est moins la réussite d’une « première » et la date de l’ascension (le 9 août 1848), que l’année qui fait « tilt », 1848, et je profite de ce moment de solitude pour poser quelques (...)

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  • Victor Puiseux, 10. Laure Jannet

    « Une trop grande modestie »
    Plus j’avance dans la vie de Victor Puiseux, plus je me sens gênée de braquer ma petite lampe de poche sur cet homme si discret. Ma démarche est à l’encontre de ses pratiques et de ses vœux. Ses biographes officiels, ceux qui ont rédigé et lu des notices sur sa vie lors de son décès, soulignent à la fois sa discrétion, son intelligence, son opiniâtreté, sa bonté, son amour des êtres, des paysages et des difficultés, sa capacité à ne pas se laisser submerger (...)

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  • Victor Puiseux, 11. Maths et matheux des années 1850 Une carrière dans un virage

    Tout tourne dans les Années Cinquante et pas seulement dans la vie de Victor Puiseux (1820-1882). L’Europe vit intensément, assimile, détruit, reconstruit, le printemps des peuples est passé par là, la répression aussi. Pendant que l’économie et le profit prennent les rênes et que l’Europe se couvre de chemins de fer, de canaux, d’usines, de grands travaux, de grands magasins et de journaux, le Prince Président, Louis-Napoléon, prépare en sous-main et réussit le coup d’État qui, le 2 (...)

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  • Victor Puiseux, 15. Les remous de la Guerre de 1870 1867-1871

    Le rituel des vacances
    Dans les trois années qui ont précédé la guerre - et nul ne se doutait qu’on vivait une « avant-guerre » - la famille a continué à passer ses vacances à la montagne. Elles sont plus ou moins résumées par André, le plus jeune de ses fils, dans un texte de 1913 (cf PDF infra) , où il évoque la beauté des paysages liée au souvenir de son père, avec pas mal d’émotion : « C’est à toi, mon père chéri, que vont mes pensées, quand sur les sommets, débordant (...)

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  • Un « joli mai » en 1967 Week-end, Jean-Luc Godard, 1967

    Après un mois de mai peuplé de « ponts » et de grattage de lyre sur 1968, il était bien d’aller voir Week-end : le cinéma Les Écoles a eu la bonne idée de programmer ce film tourné en 1967 par Jean-Luc Godard, dont j’avais gardé une idée assez confuse, et dont les souvenirs des uns et des autres semblaient se résumer à un long embouteillage, placé plutôt au début du film, même s’il y en a des rappels vers la fin.
    Moi, ce que je me rappelais, c’était une sorte de campement dépenaillé dans (...)

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  • Une semaine à vomir 1 Un trou de mémoire

    Il y a quelque temps, j’étais sur mon canapé à regarder un intéressant documentaire à la télévision : on y relatait l’extraordinaire semaine, sur le plan international, qui a vu, fin octobre - début novembre 1956, les grandes puissances de la Guerre froide au bord de conflits qui couvaient depuis plusieurs mois, chacune profitant du conflit local créé par l’autre ou par leurs alliés pour faire semblant d’être occupée ailleurs, de regarder ailleurs, pour éviter une casse pire encore mais (...)

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