Désir

25 articles

  • Transports

    « Transports », La représentation filmique de la fièvre), in Le Genre Humain, La Fièvre, Éditions du Seuil et Complexe, Paris-Bruxelles, mars 1987, n°15, pp. 113-137, ISBN 2-87027-209-X

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  • L’Embarquement pour Cythère 3

    3. Une visite de Camille
    Camille est debout, devant les bambous et le palmier, la main au-dessus des yeux, elle semble voir au loin, par la fenêtre, une plage endormie et dit : Mais tout dort, et l’armée, et les vents, et Neptune. Le calme plat d’avant les tempêtes qui ne viennent pas. Une situation enlisée comme Racine sait les faire. Finalement, on répètera dès le lendemain de Noël, après la soirée à la Mairie, Lili m’a dit que vous n’aviez rien de particulier en vue, et moi, tu sais, (...)

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  • Lohengrin, Richard Wagner Opéra de Paris, 2017

    Attention : Cette chronique porte ici une date volontairement fausse ; elle a été écrite, en réalité, le 26 janvier 2017. Je l’ai déplacée pour donner de l’unité au « biopic » que j’ai par la suite réalisé à propos de Victor Puiseux.
    Créé à Weimar en 1858, sous la direction de Franz Liszt, et sans la présence de l’auteur, qui était banni pour ses idées politiques jugées révolutionnaires, Lohengrin, opéra en trois actes, est à la fois romantique et touchant, et, musicalement, il est une (...)

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  • Victor Puiseux, 9. Questions sur une pointe

    Tour d’horizon
    Je retrouve Victor sur la plus haute pointe du Pelvoux, le 9 août 1848 .
    Pour moi, atteinte d’un vertige affreux sur le moindre escabeau, résolument adepte de l’alpinisme devant les chaînes de télé genre Trek ou TV 8 Mont Blanc, mais toujours désireuse de « cadrer » Victor de l’extérieur, c’est moins la réussite d’une « première » et la date de l’ascension (le 9 août 1848), que l’année qui fait « tilt », 1848, et je profite de ce moment de solitude pour poser quelques (...)

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  • Victor Puiseux, 13. Enfants, heurs et malheurs

    Cinq enfants
    De gauche à droite, Pierre, Marie, Paul, André, Louise. Ou, dit autrement, les trois fils forment l’arrière plan, Pierre debout, tout frisé, dans un habit de petit homme avec une redingote ouverte à pans arrondis, Paul, les cheveux bien ras, accoudé sur la balustrade du photographe, André assis sur cette balustrade, dans un petit costume genre dolman que portait les officiers des armées de la Guerre de Crimée. Devant leurs frères, dans leurs belles robes évasées, baleinées (...)

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  • Victor Puiseux, 14. Terre et ciel

    La mort compagne de la vie
    La mort de Paul a dû désoler, profondément, durablement, la famille proche et plus éloignée.
    Elle me désole aussi, car après l’avoir privé de Laure, la mort se met à frapper Victor dans ses enfants, à lui enlever ce qu’il a construit avec elle et à travers qui elle demeurait vivante. Pierre et André se retrouveront seuls après 1874, comme dans ce nursery rhyme implacable, cette petite chanson enfantine des Ten little nigger boys qui disparaissent les uns (...)

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