Frontenay

4 articles

  • Victor Puiseux (1820-1883)

    Comme je l’ai dit il y a peu, j’ai été appelée à rédiger, dans un cadre étroit et défini, une fiche de renseignements sur mon arrière-grand-père, mathématicien, qui occupa une direction d’études à l’École pratique des Hautes Études à la Section Mathématiques.
    La voici :
    Fiche destinée au dictionnaire prosopographique de l’EPHE, Victor Puiseux, Ière section ( à sa fondation)
    Prénom : Victor (Victor-Alexandre)
    Nom : Puiseux
    Date de naissance : 16 avril 1820
    Lieu de naissance : (...)

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  • Victor Puiseux, 19. « Je vous embrasse de tout cœur. »

    Pierre se marie
    Les cousines habituées à faire des mariages se sont mises en campagne pour que Pierre fonde un foyer, après avoir renoncé à se faire prêtre. La légende dit que, pour lui, c’est une cousine Alpy qui « a fait le mariage ». Henry Alpy (1849-1928) et sa femme Berthe habitent Paris, mais lui est originaire du Jura, apparenté aux Bouvet, une famille bourgeoise très aisée de Salins, qui a une confortable fortune acquise au fil du siècle dans des entreprises de transports, (...)

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  • S’il tonne en avril... Chronique d’un printemps, 39

    Blandans, lundi 22 avril 1940
    À la maison, comme dans toutes les campagnes de ce temps, on fonctionnait beaucoup à coup de proverbes. Il y en avait pour toutes les saisons, toutes les situations. Prévoir le temps, scruter le ciel, guetter le vent, la couleur du ciel à l’aube ou au couchant (« Les rougeurs du soir font sécher les toits », « Les rougeurs du matin font tourner les moulins »), étudier les nuages en forme de « rasure », une mince couche de cirrus à l’ouest annonciatrice de (...)

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  • Un 25 août 1944

    Un jour pas comme les autres : la Saint-Louis 1944
    Le 25 août 1944, c’était encore et toujours les vacances, de très longues vacances, depuis trois mois bien sonnés.
    Pendant que les chars de Leclerc entraient dans Paris et finissaient de libérer Paris, pendant que 800 maquisards reprenaient Lons-le-Saunier aux 1200 occupants allemands, nous, à Blandans, dans le grand salon, on jouait la comédie pour la fête de ma grand-mère maternelle, qui s’appelait Louise-Julie. On répétait les (...)

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