Histoire

44 articles

  • Victor Puiseux, 2. La première sortie d’Argenteuil

    Une « sortie » en deux temps dans un monde instable
    Les légendes ont leurs variantes. Les archives, leurs lacunes. Les arbres généalogiques, leurs erreurs. Et moi, mes défauts, soit de mémoire, soit de méthode. Jusqu’à la semaine dernière, je croyais Jean-Louis Puiseux (1755 -1790) vigneron à Argenteuil, où il serait mort le 9 mars 1790, en manipulant des tonneaux qui l’auraient écrasé. Eh bien non. Il n’était plus vigneron. Et sa mort accidentelle a bien eu lieu, mais pas à (...)

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  • Victor Puiseux, 5. Lorsque l’enfant paraît.

    Louis-Victor (1783-1858), le deuxième des trois fils de Jean-Louis Puiseux, et que sa famille appelle curieusement Alexandre, est le père du mathématicien à la mémoire de qui je tente de fabriquer un cadre, une « atmosphère » à l’aide des générations qui l’ont précédé. Ce Louis-Victor, né entre Jean-Baptiste, percepteur à Argenteuil, et Jean Baptiste Victor, qui fiche le camp à Cuba, fait une carrière de receveur des contributions indirectes.
    Le retour des contributions indirectes
    Pour (...)

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  • Victor Puiseux, 7. La conquête de l’Université

    Paris 1835
    Au moment de la mort de Louise, le 17 février 1835, Louis-Victor, en effet, est seul. Ses deux fils sont à Paris, chargés de conquérir l’espace social, par leur intelligence et leur travail.
    C’est le Paris d’avant Haussmann, serré dans ses barrières. Il y a encore pas mal de quartiers genre « vieux Paris », ses maisons irrégulières à pignons, ses petits métiers, ses poètes. C’est l’époque où Gérard de Nerval se prend d’une passion sans retour pour l’actrice Jenny Colon. (...)

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  • Victor Puiseux, 8. Le temps d’apprendre à vivre

    1841-1845 : Rennes
    Victor est nommé au Collège royal de Rennes . Il se trouve, curieusement, pour son premier poste, nommé dans cette ville de Bretagne où Louis-Victor lui-même a commencé sa carrière de receveur il y a trente-cinq ans. La ville a grandi, est passée de près de 30.000 à près de 40.000 habitants. Le Parlement de Bretagne est majestueux, ornement de la ville classique du XVIIIe, mais les bas-quartiers sont encore fréquemment inondés : à partir de 1841, on commence le (...)

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  • Victor Puiseux, 9. Questions sur une pointe

    Tour d’horizon
    Je retrouve Victor sur la plus haute pointe du Pelvoux, le 9 août 1848 .
    Pour moi, atteinte d’un vertige affreux sur le moindre escabeau, résolument adepte de l’alpinisme devant les chaînes de télé genre Trek ou TV 8 Mont Blanc, mais toujours désireuse de « cadrer » Victor de l’extérieur, c’est moins la réussite d’une « première » et la date de l’ascension (le 9 août 1848), que l’année qui fait « tilt », 1848, et je profite de ce moment de solitude pour poser quelques (...)

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  • Victor Puiseux, 12. Paris et la famille en plein bouleversement

    Une époque à l’appétit d’ogre
    Dans la décennie 1850-1859, on a vu la carrière professionnelle de Victor Puiseux se construire comme malgré lui avec énormément de travail de recherche et d’enseignement, sans qu’il se prête aux magouilles si courantes dans le milieu universitaire, tout cela à grande allure.
    Parallèlement, sa vie de famille, toute fraîche, se déroule au galop dans les deux appartements - n°62 et 64 - que lui et sa famille occupent successivement rue de l’Ouest, dans un (...)

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