Architecture

17 articles

  • Victor Puiseux, 2. La première sortie d’Argenteuil

    Une « sortie » en deux temps dans un monde instable
    Les légendes ont leurs variantes. Les archives, leurs lacunes. Les arbres généalogiques, leurs erreurs. Et moi, mes défauts, soit de mémoire, soit de méthode. Jusqu’à la semaine dernière, je croyais Jean-Louis Puiseux (1755 -1790) vigneron à Argenteuil, où il serait mort le 9 mars 1790, en manipulant des tonneaux qui l’auraient écrasé. Eh bien non. Il n’était plus vigneron. Et sa mort accidentelle a bien eu lieu, mais pas à (...)

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  • Victor Puiseux, 8. Le temps d’apprendre à vivre

    1841-1845 : Rennes
    Victor est nommé au Collège royal de Rennes . Il se trouve, curieusement, pour son premier poste, nommé dans cette ville de Bretagne où Louis-Victor lui-même a commencé sa carrière de receveur il y a trente-cinq ans. La ville a grandi, est passée de près de 30.000 à près de 40.000 habitants. Le Parlement de Bretagne est majestueux, ornement de la ville classique du XVIIIe, mais les bas-quartiers sont encore fréquemment inondés : à partir de 1841, on commence le (...)

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  • Victor Puiseux, 12. Paris et la famille en plein bouleversement

    Une époque à l’appétit d’ogre
    Dans la décennie 1850-1859, on a vu la carrière professionnelle de Victor Puiseux se construire comme malgré lui avec énormément de travail de recherche et d’enseignement, sans qu’il se prête aux magouilles si courantes dans le milieu universitaire, tout cela à grande allure.
    Parallèlement, sa vie de famille, toute fraîche, se déroule au galop dans les deux appartements - n°62 et 64 - que lui et sa famille occupent successivement rue de l’Ouest, dans un (...)

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  • Victor Puiseux, 14. Terre et ciel

    La mort compagne de la vie
    La mort de Paul a dû désoler, profondément, durablement, la famille proche et plus éloignée.
    Elle me désole aussi, car après l’avoir privé de Laure, la mort se met à frapper Victor dans ses enfants, à lui enlever ce qu’il a construit avec elle et à travers qui elle demeurait vivante. Pierre et André se retrouveront seuls après 1874, comme dans ce nursery rhyme implacable, cette petite chanson enfantine des Ten little nigger boys qui disparaissent les uns (...)

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  • George Romero et Martin Landau

    Les vivants, les morts-vivants, le cinéma et la science-fiction sont en deuil, avec une double disparition : le comédien Martin Landau et le réalisateur George Romero nous ont quittés à un jour de distance, les 15 et 16 juillet 2017.
    Matin Landau, je le revois, il avait alors trente ans - c’était son deuxième rôle -, anguleux, tragique, dans le personnage de Leonard ( La Mort aux trousses, North by Northwest, Alfred Hitchcock, 1959), secrétaire ambigu et homme de main épris de son (...)

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