Mort

150 articles

  • En souvenir de Jean-Louis Comolli Jusqu’au jour où ... 6

    Le monde est déjà bien triste, sur l’ensemble de la planète et en Europe : s’y ajoute la disparition de Jean-Louis Comolli, appartenant au monde des Cahiers du cinéma et de la Nouvelle Vague, critique, cinéaste, essentiellement documentariste, touchant parfois à la fiction, esthète, c’était un homme délicat et fin, passionné d’image, de politique, mais aussi de musique et de cuisine.
    J’ai longtemps fréquenté sa sœur, Annie Comolli, avec qui j’ai travaillé des années dans la chaire de (...)

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  • Échec, crises et canicule

    On assiste partout aux déplorables combats dûs aux échecs conjoints et historiques des deux grands systèmes organisationnels du monde, le socialisme (URSS, Chine etc.) et le néo libéralisme (USA, Europe etc.), grandes croyances politiques des XIXe, XXe et début XXIe siècles, presque des mythes. Par leurs failles et leurs dévoiements, remontent et se boursouflent les régimes autoritaires. A la recherche de quelle nouvelle voie sommes-nous ?
    Crises à tous les étages. Effroyrables ou (...)

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  • Godard

    Godard est mort.
    Qu’ajouter ?
    Sinon sa réplique préférée, « Au contraire ».
    Et la dernière photo que j’ai de lui. J’en mettrai peut-être une ou deux autres, plus jeune, un autre jour. Là, je cuve.

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  • Orfeo ed Euridice (Orphée et Eurydice), C. W. Gluck Théâtre des Champs-Élysées, Paris

    Un opéra qui finit bien
    Thomas Hengelbrock | direction Robert Carsen | mise en scène Christophe Gayral | reprise de la mise en scène Tobias Hoheisel | scénographie et costumes Robert Carsen, Peter Van Praet | lumières Matthieu Pouly | reprise des lumières
    Jakub Józef Orliński | Orfeo Regula Mühlemann | Euridice Elena Galitskaya | Amore
    Orchestre Balthasar Neumann Chœur Balthasar Neumann
    Opéra chanté en italien, surtitré en français et en anglais
    Tout ce monde, qu’il appartienne (...)

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  • Salomé, Richard Strauss, Bastille 2022 La chance de mal voir ?

    En allant voir Salomé hier, j’étais prévenue : j’avais reçu un SMS de l’administration de l’Opéra de Paris, le 11 octobre : "Opéra Salomé : nous vous informons que certaines scènes présentant un caractère violent et/ou sexuel explicite peuvent heurter la sensibilité." Il doublait un mail reçu peu avant, m’informant du même « danger » pour ma sensibilité. J’ai pensé « De quoi je me mêle ? ». Il me semble que les spectateurs sont de grandes personnes. L’Opéra n’a pas à endosser un rôle (...)

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  • Un dimanche à l’opéra

    Une rencontre prodigieuse : Richard Wagner et Gustavo Dudamel
    J’ai un principe : je ne manque pas souvent un Wagner qui passe. Et je n’avais pas encore vu diriger, en vrai, Gustavo Dudamel, le nouveau directeur musical de l’Opéra de Paris. Donc j’étais à Tristan et Isolde dimanche dernier, à Bastille.
    C’était pourtant encore une fois dans la mise en scène, que j’avais vue à sa création en 2005 - et revue plusieurs fois -, signée par Peter Sellars et Bill Viola dont les grandes vidéos (...)

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