Viktor Orban

4 articles

  • Joyeux Noël !

    L’Union européenne vous souhaite un Joyeux Noël , tout en discrétion. Comme elle criait fort, cet été, quand elle voulait mettre la Grèce dehors parce qu’elle avait des dettes. Là, motus, on ne l’entend pas protester à propos des mesures - anti-libertés, anti-étrangers - adoptées par Jaroslav Kaczynski récemment élu président en Pologne, et, depuis des mois, par Viktor Orban premier ministre de Hongrie, deux pays-membres qui prennent clairement le chemin de la sortie de l’état de (...)

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  • Espace en crise Chronique d’un printemps 22

    Paris, dimanche 5 avril 2020
    Il faut des masques, paraît-il. Je pense que ce revirement officiel ne serait utile que si on avait suffisamment de masques chirurgicaux. Ce qui n’est pas le cas, comme chacun sait. S’il faut les bricoler en pliant des tissus extirpés de mes vieux tiroirs, comme j’ai vu faire à la télé hier soir, merci bien. Je n’ai pas de visière de moto. Je n’ai pas d’élastique et les magasins sont fermés. Je n’ai pas les yeux pour coudre ni la foi pour grenouiller sur les (...)

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  • Jusqu’au jour où ... 4 Si bas ?

    Mes compatriotes sont-ils assez bornés et infréquentables pour que les sondages donnent comme perpective arithmétique plausible l’arrivée de Marine Le Pen à l’Élysée, par choix ou par dédain de la pratique électorale ?
    Avant d’aller voter moi-même et d’essayer d’empêcher, à la hauteur de mes moyens, la transformation des sondages en réalité électorale, j’ai suivi les épisodes tragiques de la sinistre dictature poutinienne en Ukraine et la prudente mollesse occidentale ; j’ai parcouru (...)

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  • Jusqu’au jour où ... 5 Ohé ! Du bateau ?

    Je suis sidérée par le silence assourdissant de la flotte majestueuse des intellos, artistes et autres pétitionnaires habituels, eux si prompts à dégainer leur nom et leurs convictions. Depuis le 10 avril, rien. Il s’agit de l’avenir de la France et de l’Europe, d’un choix à la fois politique et civilisationnel. Rien ou alors des contorsions lamentables comme celle de Marcel Gauchet, qui pense que l’abstention, c’est la faute de Macron, à cause du « quoi qu’il en coûte », qui a (...)

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