Théâtre de l’Odéon

4 articles

  • Liliom, de Ferenc Molnar Odéon Berthier

    Il faut courir voir Liliom, pièce de Ferenc Molnar (1878-1952), au Théâtre de l’Odéon, aux Atelies Berthier dans la mise en scène de Jean Bellorini, et dans l’excellente traduction d’Alexis Moati, Kristina Rády et Stratis Vouyoucas.
    Cette pièce écrite en 1909 décrit les situations de quelques individus du Lumpenproletariat de Budapest ; elle résonne si fort avec aujourd’hui, qu’elle en devient une de ces grandes pièces éternelles, qui, de leur époque, savent extraire l’essence de la (...)

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  • Phèdre(s) Une mise à jour

    Une sacrée salade
    Phèdre(s) est un spectacle donné ce printemps à l’Odéon. Il s’agit d’une pièce complexe, basée sur le principe d’une démultiplication, en miroir, en kaléidoscope, du personnage mythologique de Phèdre, « la fille de Minos et de Pasiphaé », descendante du Soleil, femme de Thésée et éprise de son beau-fils Hippolyte. Classiquement, on y lit le mythe de l’amour interdit (une sorte d’inceste), fatal (une vengeance de Vénus à l’égard de la famille de Phèdre) et donc, (...)

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  • Macbeth à l’Odéon Shakespeare et Braunschweig, 2018

    Curieux, ce Macbeth qui se joue en ce moment à l’Odéon. Inégal. Hier, comme le faisait remarquer pour elle-même une amie rencontrée à l’entracte, j’ai eu par moments l’impression que je n’avais jamais vu la pièce : la mise en scène de Stéphane Braunschweig - la direction d’acteurs - introduit des éléments que je n’y ai pas souvent rencontrés dans les précédents représentations. Cette relative étrangeté - un relecture comme on dirait - se produit à plusieurs niveaux. Elle est due en (...)

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  • Iphigénie, à l’Odéon-Berthier Chronique d’un automne 3

    Iphigénie, de Jean Racine, est rarement montée. On dit parfois d’elle qu’il ne s’y passe rien. Elle est jouée aujourd’hui, dans une mise en scène de Stéphane Braunschweig, jusqu’au 14 novembre aux Ateliers Berthier (Théâtre de l’Odéon). Les compte-rendus de la presse sont élogieux, parlant de la beauté de la mer projetée en arrière des spectateurs, cette mer qui « confine » la flotte grecque. La salle était en grande partie pleine hier, je ne sais quelle sera la répercussion du confinement (...)

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