Les frères Goncourt

9 articles

  • Des Frères Goncourt au Prix Goncourt, Journal des Goncourt, 7

    De la mort de Jules le matin du 20 juin 1870 à la mort d’Edmond le 16 juillet 1896 -, vingt-six ans et vingt-six jours se sont écoulés. Si leur vie commune a duré les trente-neuf ans de la vie de Jules, ils ne sont devenus inséparables que pendant vingt-deux ans, en gros à partir de 1848, année de révolution à laquelle ils s’intéressent, année du baccalauréat de Jules et de la mort de leur mère.
    On imagine le vide des jours d’Edmond sans Jules : dans les six premiers mois de 1870, Jules (...)

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  • Journal des Goncourt, 8 Suite et fin

    Les Goncourt ont traversé le siècle de Wagner, de Verdi et de Richard Strauss, sans beaucoup se préoccuper de musique, à laquelle ils étaient, semble-t-il, indifférents. Seuls ou à deux, ils vont rarement à l’opéra ou au concert et ils ne commentent pas ces sorties-là. Ils s’en fichent. Les Goncourt ont des yeux, mais pas d’oreille, du moins musicale. À peine Reynaldo Hahn mettra-t-il une fois les pieds dans le Grenier.
    J’ai beaucoup apprécié la biographie de Jean-Louis Cabanès et Pierre (...)

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  • Un Voyage, deux récits (2) « Les voyages forment la jeunesse »

    Maxime et Gustave à l’épreuve de l’exotisme
    J’ai mis près d’un mois à lire les aventures de Gustave et Maxime en Orient. Le volume paru chez Arthaud a 800 pages, dont Gustave Flaubert occupe entre les deux tiers et les trois quarts. En parler brièvement est donc une entreprise impossible, je la tente quand même, pour y voir moi-même un peu plus clair.
    De novembre 1849 à mai 1851, quelle longue cohabitation, avec ses nombreuses surprises, éblouissantes ou désagréables, un climat (...)

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