Inconscience

Incapacité d’analyse et de sens critique qui mène aux pires attitudes, souvent alliée à la bêtise.

4 articles

  • « L’enfer, c’est les autres » Chronique d’un printemps 4

    Paris, 18 mars 2020
    La bêtise humaine n’ayant pas de fond, je me demande aujourd’hui si je vais en tenir la chronique ? L’avidité stupide et l’égoïsme ruisselant qu’on voyait dans les magasins doivent se poursuivre aujourd’hui, et je redoute le jour prochain où je devrai aller renouveler mes quelques provisions, au milieu de loups emmitouflés et masqués (où trouvent-ils les masques, mystère ) et pourvus d’ un cerveau de mouton de Panurge. Acheter 20 baguettes pour les surgeler... acheter (...)

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  • « Masques et bergamasques » Chronique d’un printemps 5

    Blandans, 19 mars 1940
    Aujourd’hui, c’est la Saint-Joseph. Les deux années dernières, nous sommes allées toutes les six (Bonne-maman Maman, Tante Paulette, Paulette, Claudine et moi) dans la Citroën 11 CV familiale, ce même jour, chez les Petites sœurs des pauvres à Lons-le-Saunier. C’est la fête de leur saint patron et ce jour-là, elles servent un repas de gala aux pauvres qu’elles accueillent, hospice à l’ancienne, grandes salles sinistres avec de hautes fenêtres, vieux très déglingués (...)

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  • À l’aventure Le Joli Mai, 8

    Je n’ai jamais revu la dame, ni sa horde de passagers et de bagages.
    Vers 2 heures de cette même nuit du 15 au 16 juin, ma grand-mère a reçu un coup de téléphone de la gendarmerie de Domblans, eux-mêmes venaient d’être prévenus par la préfecture que les troupes (lesquelles, étant donné la débandade générale et contre quels Allemands ?) se rassemblaient dans le coin : il risquait d’y avoir des combats dans les bois, vers Saint-Lothain, Frontenay ou Passenans, à 3 kilomètres. Les gendarmes (...)

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  • Une expérience chirurgico/musicale L’atelier des Nibelungen

    J’ai dû subir très récemment une anesthésie générale légère pour des histoires d’arythmie cardiaque. J’arrive en salle d’op, au bloc, comme on dit.
    Acte 1. Avant l’anesthésie On me met sur la table, à gauche, il y a un grand écran que j’avais vu en entrant, mais que, allongée, je ne peux plus voir ; surplombant mon visage, au bout d’un bras articulé, je crois, à une bonne cinquantaine de centimètres, un rectangle blanc, en matériau genre plastique, dont j’ignore absolument la (...)

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