Affaire Dreyfus

4 articles

  • « J’accuse », un film de Roman Polanski, 2019 1. Le film

    Un film sérieux, beau et triste
    J’ai tenu un séminaire d’analyse de film pendant plus de vingt ans (1978-2001), j’en rappelle le B.A, BA : on ne parle pas d’un film sans l’avoir vu. Aussi, après mon récent écœurementdevant les menéers féministes au Champo pour empêcher la projection, je suis allée voir J’accuse, malgré une pluie battante et froide sous laquelle il fallait patauger entre Edgar-Quinet et Les Sept Parnassiens. Aujourd’hui, je parle du film, Lion d’Argent à Venise. Dans la (...)

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  • « J’accuse », un film de Roman Polanski, 2019 2. Affaire sur affaire : où je me situe

    Une fois encore, mon cher Alfred, c’est mal barré
    Un gros champignon atomique à propos de J’accuse envahit les radios, journaux et télés. Bref, on a totalement détourné et baillonné le film. On a ressorti l’affaire Polanski et on tourne vivement la sauce, vieille de plus de quarante ans, avec le concours des féministes et des membres du gouvernement, hélas, qui feraient nettement mieux de se taire (Schiappa, Riester).
    Devant la déferlante, j’ai intérêt à écrire en vitesse, sinon, (...)

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  • « J’accuse », un film de Roman Polanski, 2019 3. L’homme et l’œuvre, un très faux problème

    Tournant dangereux
    Je commence à en avoir marre de ce faux problème de « L’homme et l’œuvre », qu’on sort partout en ce moment et qui, avec un faux air intellectuel, sert de gourdin pour assommer J’accuse.
    Quand j’ai mis sur pied mon séminaire d’analyse de film en 1978, le problème de l’homme et l’œuvre si bien brandi dans la nouvelle affaire Polanski n’existait tout simplement pas : la sémiotique et le structuralisme dominaient absolument depuis les années Cinquante et suivantes, la (...)

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  • Des Frères Goncourt au Prix Goncourt, Journal des Goncourt, 7

    De la mort de Jules le matin du 20 juin 1870 à la mort d’Edmond le 16 juillet 1896 -, vingt-six ans et vingt-six jours se sont écoulés. Si leur vie commune a duré les trente-neuf ans de la vie de Jules, ils ne sont devenus inséparables que pendant vingt-deux ans, en gros à partir de 1848, année de révolution à laquelle ils s’intéressent, année du baccalauréat de Jules et de la mort de leur mère.
    On imagine le vide des jours d’Edmond sans Jules : dans les six premiers mois de 1870, Jules (...)

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