Médecin

25 articles

  • Du sens ? Chronique d’un printemps 23

    Paris, lundi 6 avril 2020
    Faut-il raconter, ce matin, ce que nous savons tous. C’est-à-dire que nous ne savons pas grand-chose, qu’on apprend au jour le jour sur le virus et la maladie. Je constate que les journalistes des chaînes françaises sont sottement impatients, qu’ils peinent à prendre le tournant qui consisterait à informer sans cherchent à pousser à la faute leurs interlocuteurs et à faire de la politicaillerie. J’écoute surtout Radio France internationale, (RFI), pour sortir (...)

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  • Adaptation Chronique d’un printemps 27

    Paris, vendredi 10 avril 2020
    Aujourd’hui, je me sens un peu comme Louis XVI retour de chasse en juillet 1789, qui écrit sur son carnet, Rien.
    Loin des radios et télés qui organisent avec beaucoup de bêtise une fausse ou vraie guerre des médecins.
    Monoprix est souvent dépourvu de farine, les gens font des gâteaux, comme me l’a confirmé hier une des dames qui remplit les rayons. On s’est parlé, quel exploit ! À 1 mètre 50 bien tassé, comme il se doit. Elle a un masque, moi pas. (...)

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  • Colin-maillard Chronique d’un printemps 32

    Paris, mercredi 15 avril 2020
    À la radio, comme chaque matin, la méfiance règne dans les questions et les réponses des journalistes et de leurs invités, sur les mesures prévues, les prés étaient, comme toujours, plus verts ailleurs, et c’est sans doute dur à supporter, cette méfiance généralisée.
    Hier, en début de soirée, radios et télés nous prédisaient à tire-larigot que nous, les vieux, les plus de 70 ans , le 11 mai, non, ce n’était pas pour nous et que nous vivrions ainsi pour (...)

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  • Je soupire après vous Chronique d’un printemps 33

    Paris, jeudi 16 avril 2020
    La torpeur du confinement se fendille de quelques espoirs. On parle même de la réouverture possible des salons de coiffure après le 11 mai. Ce n’est pas un vœu futile, c’est capital de récupérer une allure. Coiffeurs, librairies, fleuristes, parcs, cafés, etc., je soupire après vous. Que les grognons ne disent pas que c’est uniquement pour relancer l’économie, moi, je veux relancer mon moral et celui de la famille et des amis, eux que je veux voir bientôt. (...)

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  • Le lendemain, elle était souriante Chronique d’un printemps 34

    Paris, vendredi 17 avril 2020
    Sous le ciel si pur pour une bien triste raison, l’atmosphère générale est empoisonnée par les infos innombrables, les « live », les forums et autres rencontres. J’ai beau les fuir, je les sens autour de moi.
    Feuilleton d’une crise vertigineuse. Avec, en vedette, quelques héros positifs du monde soignant, et hélas, des clowns maléfiques, dont le modèle indépassable reste Donald Trump, ses bravades, ses mensonges, son égoïsme, son besoin de se défausser, son (...)

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  • Avant-goût Chronique d’un printemps, 37

    Paris, lundi 20 avril 2020
    Ce matin, sur France-Inter, une nouvelle m’a agacée : on évoquait une start-up culturelle, qui, de manière expresse, dans un format de 20 minutes, se proposait de raconter une œuvre du monde classique, roman, pièce de théâtre, film, et se flattait ainsi de donner envie de lire ou voir en entier la chose en question.
    J’ai peur que cela ne serve qu’à se faire une petite teinture, bien éloignée du plaisir de tomber dans la longueur propre de chaque œuvre, le (...)

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